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Etude sur la sexualité des jeunes et les grossesses prématurées.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 79 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 18/04/2005
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à VIENNE Christiane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Au mois de septembre, j'avais interrogé Madame la Ministre sur les problèmes liés aux grossesses prématurées chez les jeunes en Région wallonne.

    En effet, tout comme Madame la Ministre, j'estime qu'il est très important que ce problème fasse l'objet de la meilleure attention possible, notamment sur le terrain.

    Ainsi, au mois d'octobre, une étude cofinancée par la Région wallonne et la Communauté française devait aborder les problèmes liés à la sexualité des jeunes, la contraception, la prévention, les grossesses prématurées, l'IVG ou encore le sida.

    Madame la Ministre peut-elle me dire si cette étude a déjà été lancée ? Quelle a été la méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude ? Quels sont les acteurs qui ont été associés à sa réalisation ?

    Enfin, Madame la Ministre peut-elle me dire quand les résultats de cette étude sur la sexualité des jeunes et les grossesses prématurées seront connus ?
  • Réponse du 27/05/2005
    • de VIENNE Christiane

    En date du 14 octobre dernier, la Ministre de la Communauté française chargée de l'Enfance, de l'Aide à la jeunesse et de la Santé, Madame Catherine Fonck et moi même avons déposé au Gouvernement conjoint une note commune relative à la réalisation d'un état des lieux quant à la prévention des grossesses précoces et des risques liés à la sexualité chez les jeunes.

    Cette étude a pour objectif de dresser un inventaire des outils de prévention existants, d'évaluer les réalités vécues par les jeunes en matière de prévention et de dégager des pistes d'action concrètes sur le territoire de la Communauté française.

    Un cahier des charges rédigé en commun sera soumis au prochain Gouvernement conjoint de la Région wallonne et de la Communauté française ce 7 juillet 2005.

    Un comité d'accompagnement, composé au minimum d'un représentant des fédérations des centres de planning, du secteur de la santé mentale, de l'aide à la jeunesse, de la promotion de la

    santé à l'école, de la Commission nationale d'évaluation de la loi sur l'IVG, des administrations compétentes des entités représentées et du secteur de l'enseignement, sera, par ailleurs, institué.
    Nous veillerons, enfin, à y adjoindre les compétences d'un docteur en médecine, d'un pédopsychiatre et d'un juriste.

    Ce comité aura la charge de dresser l'inventaire des outils existants en matière de prévention et travaillera parallèlement à l'étude réalisée et à ses résultats (cerner au mieux les réalités vécues par les jeunes en matières de sexualité, analyser les conditions d'accès aux méthodes contraceptives et à la survenue des grossesses précoces, etc...).

    L'étude, proprement dite, pourrait être confiée à une des universités francophones ou à une des écoles de santé publique, voire à un consortium de celles-ci à déterminer.

    Un rapport intermédiaire devrait être disponible d'ici mars 2006 alors que la clôture de l'étude et le dépôt des conclusions devraient intervenir en septembre 2006.