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Les vols aériens déroutés

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 452 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 25/04/2016
    • de MOTTARD Maurice
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Suite aux malheureux événements qui se sont déroulés à Zaventem, plusieurs avions ont dû être déroutés vers les aéroports régionaux et aussi des aéroports étrangers.

    32 avions étaient attendus et ont été dispersés de la façon suivante, 13 à Liège, 8 à Ostende, 7 à Charleroi, 2 à Anvers, 1 à Lille et 1 à Beek. Tous les aéroports régionaux sont restés opérationnels.

    Les aéroports régionaux (qui ont renforcé leurs mesures de sécurité) et les compagnies aériennes concernées ont pris en charge les passagers de ces vols.

    À la mi-journée, l’aéroport de Liège avait déjà accueilli plus de 10.000 passagers, ou l’aéroport avait mis à leur disposition un bus qui pouvait les conduire à la gare de Liège Guillemin.

    À Charleroi, c’est à un défi logistique que les responsables ont été confrontés, car l’aéroport est déjà limite au niveau de son fonctionnement opérationnel en temps normal. Et pourtant durant la matinée, ils ont accueilli 6 vols et 1.500 passagers.

    Monsieur le Ministre a pris un arrêté permettant à l’aéroport de Charleroi de tourner 24 heures sur 24 heures.

    Peut-on avoir un bref rapport concernant la capacité des deux aéroports, celui de Charleroi et celui de Liège à faire face à l’urgence suite aux attentats de Bruxelles ?

    Apparemment, les choses se sont déroulées correctement et sans pannes. Peut-on en déduire des hypothèses pour ce qui concerne le développement futur des aéroports régionaux ?

    Peut-on supposer que ces aéroports disposent d’un potentiel de croissance pas encore exploité (sans nouveaux investissements) ?

    Où est-il indiqué de programmer de nouveaux investissements, notamment à Charleroi, où on arrivait au point de saturation ?

    Peut-on penser que les aéroports de la Région wallonne peuvent contribuer - outre de répondre dans l’urgence - à solutionner l’éternel problème de survol de Bruxelles ?
  • Réponse du 12/05/2016
    • de COLLIN René

    Pour faire face à la situation, Liege Airport a accueilli pendant les dix premiers jours entre 80 et 100 vols avec un pic à 120 vols le deuxième week-end, et ce sans perturbation de l’activité cargo de l’aéroport. La société de gestion a procédé à l’engagement de personnel intérimaire et a pu compter sur des renforts venant de Brussels Airport et de Brussels Airlines.

    Le personnel des services opérationnels, administratif et commercial de Liege Airport est également venu en renfort, pour guider les passagers et répondre au téléphone.

    À l’aéroport de Charleroi, la gestion de la crise a été menée en collaboration avec l’ensemble des acteurs opérationnels au sein de l’aéroport.

    Les agents et le personnel d’encadrement se sont mobilisés avec une présence le matin dès 3h30 et ce jusqu’à, souvent, une heure du matin le lendemain. L’ensemble des agents de BSCA a été mobilisé, et des recrutements ont eu lieu.

    Le chantier de la construction du T2 à l’aéroport de Charleroi est en cours afin de répondre au point de congestion actuel de BSCA et en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives en termes de diversification.

    Cet investissement commercial est, conformément à la réglementation européenne, pris en charge par BSCA.