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Le passage de camions à Pepinster

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 937 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 25/04/2016
    • de BONNI Véronique
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Lors du Conseil communal du 29 février dernier, le bourgmestre de Pepinster a refusé une motion déposée par l'opposition PS/cdH, selon laquelle le Conseil communal demandait au Gouvernement wallon de réactiver définitivement le projet de chaînon manquant au sud de Liège entre l'E40 et l'E25 via Cerexhe-Heuseux et Beaufays.

    En effet, cet ouvrage éradiquerait l'important trafic de transit constitué essentiellement de camions et de semi-remorques qui traverse Pepinster via les RN 61, 690 et 666. Ce trafic génère l'insécurité dans la traversée de Pepinster et d'Ensival, et particulièrement dans la côte de Tancrémont. Les riverains et les autres usagers de ces routes ne peuvent plus supporter les dangers et les nuisances dus à cet important trafic.

    La motivation des firmes de transport routier en passant par Pepinster est de réaliser à la fois un gain de temps et un raccourci de 32 km d'autoroute, d'où une économie substantielle pour ces firmes de transport.

    Par contre, le bourgmestre a proposé une autre motion visant à instaurer, par le Gouvernement wallon, un péage supérieur à celui des autoroutes sur les trois routes nationales concernées, afin de dissuader les poids lourds en transit d'emprunter les routes régionales.

    Monsieur le Ministre pourrait-il nous donner son avis sur l'opportunité et la faisabilité de cette proposition ?
  • Réponse du 18/05/2016
    • de PREVOT Maxime

    Concernant la liaison E40-E25 (A605) entre Cerexhe-Heuseux et Beaufays, il est exact qu’elle permettrait de supprimer le trafic de transit indésirable traversant notamment la commune de Pepinster. Les diverses études techniques, environnementales et urbanistiques l’ont confirmé et ont par ailleurs conduit à un projet de plusieurs centaines de millions d’euros. Raison pour laquelle ce dossier n’a pas été repris dans le Plan Infrastructures 2016-2019 et nécessite une recherche de financement spécifique menée en marge de ce Plan Infrastructures.

    Concernant le prélèvement kilométrique qui pourrait être appliqué sur les routes régionales traversant Pepinster, la réévaluation du réseau soumis à péage sera opérée après un fonctionnement de 6 mois afin de tenir compte de l’impact de la mise en place du péage sur le trafic constaté.

    Enfin, actuellement, en Wallonie, le montant du péage est identique sur les toutes les autoroutes et les routes soumises au péage, mais le décret permet une différenciation.

    La proposition ne semble pas dénudée de sens, mais devra nécessiter un temps d’étude ainsi qu’un retour d’expérience. Par ailleurs, une décision du Conseil d’Administration de la SOFICO et du Gouvernement wallon est requise.