/

La dégradation de la patinoire de Liège

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 502 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 22/04/2016
    • de DODRIMONT Philippe
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie

    Fin 2012, Liège inaugurait une patinoire de 1800 m² de glace. Plus de trois ans plus tard, l’outil se dégrade déjà : glace impraticable, dégradation des portes des casiers de rangement, coin anniversaire des enfants dans un très mauvais état, multiple panne de la surfaceuse, vestiaires trop petits pour une équipe complète de hockey, sols en caoutchouc à refaire…. On évoque également une mauvaise gestion de la cafétéria.

    L’installation de l’éclairage a été conçue de sorte qu’en cas de remplacement des lampes, il serait impossible de faire entrer la nacelle adéquate au sein de l’infrastructure.

    Le tableau n’est guère réjouissant. La Région liégeoise dispose pourtant d’un bel outil.

    Monsieur le Ministre est-il au courant de ces dégradations ? Comment les explique-t-il ? Va-t-il rencontrer les autorités liégeoises ainsi que les différentes équipes concernées pour tenter de dégager des solutions pour rendre la patinoire liégeoise à nouveau pleinement fonctionnelle ?

    La Région wallonne avait-elle apporté des subsides lors de la réalisation du projet ?
  • Réponse du 23/05/2016
    • de FURLAN Paul

    L’infrastructure a bien été subsidiée par la Wallonie à concurrence de 3.570.950 euros pour un montant total de travaux de 11.471.872,59 euros TVAC.
    Cette question nécessite en tout état de cause un certain nombre de précisions. Ces précisions relèvent, il faut le souligner, davantage de la gestion de la patinoire que de problèmes infrastructurels relevant de mes compétences. Je précise cependant que la Ville de Liège a été informée de ces différents éléments en tant que maître d'ouvrage par, entre autres l’architecte et le gestionnaire de la patinoire. Suite aux contacts entre mon administration et le gestionnaire, les enseignements suivants peuvent être dégagés :

    Surfaceuse et mauvais état de la glace : en réalité la surfaceuse n’a pas de problèmes particuliers. Les problèmes ponctuels rencontrés sont des petites pannes réparables sur place souvent liées au déchargement des batteries fortement sollicitées. En effet, l’utilisation de l’outil est très intensive entre 6h30 le matin (ouverture de la patinoire pour le sport étude) et 00h (dernier club à quitter l’espace). Il faut ¼ d’heure pour surfacer la glace et quand 2 matches ou 2 activités se succèdent, le temps disponible pour surfacer est de 20 minutes.

    Il est à noter que les batteries ont été changées l’an dernier. Lors de « grosses pannes », celles-ci sont réparées dans la journée comme prévu dans le contrat d’entretien passé avec le fournisseur de la machine.

    Il n’est pas possible d’acquérir une seconde surfaceuse, car il n’y a pas de place pour la ranger.

    Il est à noter qu’il s’agit d’une surfaceuse électrique et non thermique (la thermique fonctionne avec du carburant et non sur batteries).
     
    Dégradation aux portes des casiers : l’épaisseur des portes des casiers est très fine et ceux-ci sont gérés par clés, soit les clés sont perdues et plutôt que venir chercher un double auprès des employés, les utilisateurs forcent les portes. Parfois les clés sont cassées dans les serrures des casiers (vandalisme). Le gestionnaire a passé commande pour remplacer la batterie de casiers existants par un système géré électriquement et ils seront déplacés dans une zone permettant un meilleur contrôle.
     
    Coin anniversaire : aucune dégradation n’est à constater, mais des commentaires liés à la décoration qui semblent avoir été formulés via les réseaux sociaux.
     
    Vestiaires de hockey top petits : 1 zone-vestiaire supplémentaire est mise à disposition des joueurs, permettant de pallier ce problème lorsque c’est nécessaire surtout lorsque les hockeyeurs prennent possession des lieux.
     
    Sol en caoutchouc : problèmes de dilatation et décollement des dalles dus à des problèmes de fabrication et de mise en œuvre. L’architecte et la Ville de Liège sont informés et travaillent à trouver des solutions.
      
    Éclairage : il n'y aucun problème pour intervenir sur l’installation électrique même lorsque celle-ci nécessite l’utilisation d’un élévateur. À ce propos, le relamping de 28 ampoules a été opéré l’an dernier avec intervention de l’élévateur.

    En conclusion, les problématiques soulevées paraissent donc soit limitées, voire inexistantes, soit déjà solutionnées ou prises en charge ou en vue de l’être.