La politique de prévention et d’action contre l’apnée obstructive dans les maisons de repos

• Session : 2015-2016
• Année : 2016
• N° : 941 (2015-2016) 1

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• Question écrite du 26/04/2016

  • de DOCK Magali
  • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
  
  Un article de la Libre du 18/03 nous renseigne sur une problématique importante qui pourrait toucher nos citoyens. En effet, cet article affirme que 5% de la population européenne souffre d’apnée obstructive du sommeil.
  
  Or cette apnée peut provoquer de l’hypertension artérielle, l’obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire, diminue l’espérance et la qualité de vie et selon certains articles scientifiques aurait un lien avec la maladie d’Alzheimer et provoquerait des accidents de voiture 15x plus élevés que le reste de la population.
  
  De plus, cette maladie affecterait plus facilement les personnes de plus de 45 ans et surtout peu de patients se rendent compte de l’étendue de leur maladie du fait de son lent développement et ne consultent donc pas le personnel médical pour traiter leur maladie.
  
  Quelles sont les politiques de sensibilisation mises en place auprès de nos ainés ?
  
  Et plus spécifiquement au sein des maisons de repos ?
  

• Réponse du 02/05/2016

  • de PREVOT Maxime
  
  Si les problèmes liés à la santé publique relèvent toujours du Fédéral, je conçois que l’apnée du sommeil est une affection potentiellement grave qu’il faut prendre au sérieux, tout comme d’autres problématiques de santé liées au vieillissement.
  
  L’obésité étant le principal facteur de risque d’apnée du sommeil, le fait de conserver un poids « normal » en adoptant une alimentation équilibrée et en pratiquant une activité physique régulière est une mesure de prévention efficace.
  
  La lutte contre le diabète permet également de limiter le risque de survenue d’apnées obstructives du sommeil. Enfin, si l’on souffre d’hypertension, il est important de prendre régulièrement ses médicaments, pour réduire le risque global de maladie cardiovasculaire.
  
  Ces diverses problématiques sont en principe évoquées lors de l’anamnèse réalisée avant d’entrer en maison de repos. Elles font donc partie du dossier individuel de soins de chaque résident. Cette collecte de paramètres permet au personnel de soins de fonder une réflexion sur la situation de chaque résident en vue d’en suivre l’évolution, d’améliorer sa situation de santé et de restituer au médecin généraliste les points utiles et pertinents à la continuité et à la qualité des soins.