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Les ponts à réparer d'urgence

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 962 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 02/05/2016
    • de MOTTARD Maurice
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En Wallonie, sur 5000 ponts, il y en a une quarantaine sous haute surveillance. Pour 16 d’entre eux, dont 6 situés en Province de Liège, cela devient urgentissime.

    Concernant ces 40 ponts, il y en a ou l’on a limité la circulation, d’autres où elle y est complètement interdite, d’autres encore où la réparation est déjà en cours. Certains sont de petits ponts empruntés par les cyclistes du RAVeL, la SNCB ou les voies hydrauliques.

    Monsieur le Ministre peut-on obtenir la liste exhaustive des ponts sous « haute surveillance » ?

    Quels sont les critères suivant lesquels on place un pont sous haute surveillance ?

    A-t-il pu déterminer le montant des budgets nécessaires à leur réparation ?

    Quel sera le calendrier des chantiers ?

    Monsieur le Ministre est-il sûr d’avoir identifié l’ensemble des ponts dangereux ?

    De quelle époque date le screening des ponts qui a permis d’identifier la quarantaine de ponts placés sous haute surveillance ?

    Le screening est-il toujours d’actualité ?
  • Réponse du 24/05/2016
    • de PREVOT Maxime

    Tout d’abord, je précise que sa notion « d’urgentissime » est à relativiser.

    Ces ouvrages sont à réparer en priorité, raison pour laquelle j’ai prévu les montants estimés nécessaires à leur réparation dans le plan Infrastructures 2016-2019, à savoir 46 millions d’euros. Toutefois, ceux-ci ne vont pas pour autant s’effondrer du jour au lendemain et restent bien surveillés par mon Administration.

    Comme cela a déjà été expliqué à plusieurs reprises, les ouvrages d'art de la Région wallonne sont gérés conformément au Règlement de gestion des ouvrages d'art. Ils font ainsi l'objet d'inspections visuelles périodiques (voire d’inspections plus élaborées si nécessaire). Sur base de ces inspections, les états de santé des ouvrages sont établis et permettent d'établir les priorités d'intervention dans les limites des contraintes budgétaires. Mon administration est ainsi bien informée de l’état de santé du parc de ses ouvrages d’art et peut identifier les ouvrages à répertorier en catégorie de santé « A ».

    Le classement des ouvrages évolue quotidiennement, et ce en fonction des inspections et des réparations effectuées. Par ailleurs, le cas échéant, des limitations de vitesse ou des réductions de bandes de circulation peuvent être employées sur des ouvrages de catégorie « A ». Je rappelle également que la liste des ponts comprend des ouvrages de la SNCB, des Voies hydrauliques ou du RAVeL.

    Le monitoring des ouvrages est bien entendu toujours d’actualité et n’est pas interrompu. En respectant le « Règlement concernant la gestion des ouvrages d’art », ceux-ci sont bien inspectés périodiquement, en principe tous les 3 ou 6 ans ; mais cette fréquence peut être adaptée selon les spécificités rencontrées de la structure et l’état de santé.

    Parmi la quarantaine de ponts dont vous parlez, une dizaine est en cours de chantier de réparation (viaducs de Herstal sur la E40, viaducs sur le ring de Charleroi…). Pour les autres dont la réhabilitation a été prévue dans le plan Infrastructures 2016-2019, les études sont en cours ou doivent débuter et la planification des travaux est en cours d’élaboration, au vu de l’ensemble des dossiers répartis dans ce Plan d’investissement, en fonction du degré d’avancement des études, d’une vision globale sur la mobilité, de la complexité de certains projets, etc.

    Enfin, en plus des 46 millions prévus par le Plan Infrastructures 2016-2019, je rappelle que des moyens budgétaires annuels seront également disponibles dans les budgets de la Sofico et du SPW afin d’améliorer le parc des ouvrages d’art wallons.