/

Les moyens visant à diminuer le nourrissage nocif des oiseaux en dehors de la période d'hiver

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 480 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 09/05/2016
    • de DOCK Magali
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Une association flamande de protection des oiseaux (Vogelbescherming Vlaanderen) recommande d’arrêter de nourrir les oiseaux entre le 31 mars et le 31 octobre. En effet, les ressources qu’offrent la nature et les jardins seraient amplement suffisantes durant cette période de l’année.

    Dès lors, les graines que l'on a pu acheter au supermarché se substituent trop à la nourriture animale et les conséquences peuvent être des problèmes digestifs pour les oisillons (et in fine de leur croissance) ou des transmissions de parasites pouvant provoquer la mort de ces oiseaux.

    Monsieur le Ministre est-il sensibilisé à cette problématique ? Existe-t-il des mesures ?
  • Réponse du 13/05/2016
    • de COLLIN René

    S’il est exact qu’il est déconseillé de nourrir les oiseaux hors période hivernale pour les raisons évoquées dans cette question, comme le souligne l'honorable membre, les actions qui pourraient être menées en la matière relèvent de la sensibilisation des citoyens. Plusieurs associations, qui ont notamment pour objet social la sensibilisation des citoyens à la conservation de la nature (comme Natagora ou la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux), diffusent des messages clairs en la matière, déconseillant vivement de nourrir hors période hivernale.

    La Direction générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement a par ailleurs édité, il y a plusieurs années, une brochure relative à l’accueil des oiseaux (nourrissage et nichoirs) qui relaie ce même message. Cette brochure étant malheureusement épuisée, je vais demander à mon administration de la réactualiser et de la rééditer.

    Le nourrissage toute l’année est loin d’être généralisé. L’impact sur la santé des oisillons est donc restreint. Néanmoins, je reste attentif à la situation et prendrai les décisions adéquates si celles-ci s’avèrent nécessaires.

    Pour une parfaite information, je n’ai pas autorité pour modifier la fiscalité comme demandé dans la question.