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L'étude relative à la qualité de l'air à Namur

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 919 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 11/05/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Début avril, l'Agence wallonne de l'Air et du Climat (AWAC) a lancé une campagne de mesures de la qualité de l'air à Namur qu'elle coordonne, via des stations mobiles de l'ISSeP placées à des endroits-clés déterminés.

    Selon l'Agence, cette étude permettra de mesurer la pollution atmosphérique et d'en suivre l'évolution, par le biais d'une comparaison entre les nouveaux relevés et les valeurs recueillies précédemment, et en particulier la dernière campagne menée selon elle à 2010.

    Certaines mesures ont été annoncées au centre-ville de Namur, rue de l'ange et au Grognon. D'autres seraient ciblées à proximité de certaines écoles de Namur, notamment pour mesurer la pollution aux heures de pointe quand les parents viennent conduire ou rechercher leur(s) enfant(s).

    Je souhaiterais faire le point avec Monsieur le Ministre sur cette campagne.

    Quels sont les endroits prévus pour effectuer ces mesures ? Les différents quartiers seront-ils concernés ?

    Les mesures sont-elles effectuées de façon continue ou visent-elles certains moments en particulier (heures de pointe, heures de moindre affluence...) ?

    Sur quelle période de temps cette étude est-elle prévue ?

    Quand et sous quelle forme les résultats seront-ils divulgués ?

    Quel suivi le SPW compte-t-il apporter aux conclusions de cette étude ? Le SPW établira-t-il des recommandations pour améliorer la qualité de l'air ?

    Une concertation avec les autorités communales a-t-elle été prévue ?
  • Réponse du 01/06/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lors de la campagne de mesures de polluants NOX entre septembre 2013 et août 2014 à partir du déploiement de 40 tubes passifs dans Namur-centre et Jambes, des hotspots de pollution y ont été identifiés.

    Suite à cette campagne et après concertation avec les autorités de la ville, 40 tubes passifs (NO2) ont été de nouveau déployés à Namur, des ponts des Ardennes et du Luxembourg jusqu’au parc Louise Marie et visant maintenant principalement les hotspots précédemment identifiés et les zones piétonnes.

    Ces mesures ont démarré en novembre 2015 pour une période de un an, avec un relevé toutes les deux semaines.

    En complément de cette campagne, plusieurs stations de mesure mobiles ont été placées dans la ville. Ces laboratoires mobiles contiennent un matériel de pointe et permettent de mesurer en continu plusieurs polluants atmosphériques avec une résolution temporelle beaucoup plus fine et donc de mieux comprendre les causes et la dynamique des pics de pollution.

    Sont visés essentiellement par les mesures, les oxydes d’azote, les particules fines et le carbone noir.

    Les stations mobiles sont actuellement installées à l’école de Wépion, à la place Maurice Servais, à l’arrêt de bus rue de l’Ange, à la gare de Namur et au Grognon à la demande de la Ville.

    L’implantation de ces appareils de mesure est prévue pour une durée de plusieurs mois, durée qui varie en fonction des autorisations accordées et des résultats obtenus. Les résultats seront à terme publiés dans un rapport public de l’ISSeP/AWAC.

    En ce qui concerne les mesures de la qualité de l’air par l’ISSeP à l’école de Wépion, elles font partie d’une campagne de sensibilisation à l’arrêt des moteurs en stationnement. Cette action est menée en partenariat avec Inter Environnement Wallonie.