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Les perspectives pour la mobilité de la région de Charleroi

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 940 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 11/05/2016
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal
    Lors de la dernière séance de questions d'actualité, Monsieur le Ministre a indiqué à notre collègue Latifa Gahouchi que l'extension du métro de Charleroi vers Châtelet et le site du grand hôpital était à l'étude au sein du TEC Charleroi.

    L'extension dont il était question représentait un investissement de 52 millions d'euros et 2 millions d'euros/an pour faire fonctionner cette ligne. Cela peut paraître important, mais ramené à l'échelle de la première métropole wallonne, cela reste relatif.

    Cela étant, si d'une façon conceptuelle, on ne peut que défendre ce dossier, je pense qu'il faut avoir une vision beaucoup plus large et envisager l'extension du métro sur l'ensemble de la ceinture carolorégienne. En effet, le bassin de Charleroi constitue un véritable poumon économique et améliorer la mobilité des travailleurs et des citoyens ne peut qu'améliorer l'attractivité globale de cette région.

    Quelle est sa vision de la mobilité de Charleroi ?

    Comment y combiner favorablement les différents modes de transport ?

    Dans ce contexte, quel rôle doit jouer le métro et jusqu'où doit-il s'étendre au-delà de ses limites actuelles ?
  • Réponse du 31/05/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’extension du métro de Charleroi est un projet de qualité pour la mobilité de Charleroi. L'ouverture prochaine du grand hôpital ajoute de l'intérêt à cette ligne vers Châtelet.

    Le dossier a déjà été étudié par la SRWT et le TEC Charleroi. Le coût des investissements est évalué à 44 millions d’euros pour l’achèvement des travaux et le prolongement de la ligne jusqu’au site du Grand Hôpital, auquel il conviendrait d’ajouter 8,6 millions pour certaines rénovations ainsi que le renouvellement de certains équipements. C’est donc 52,6 millions d’euros qui sont nécessaires pour ces travaux.

    Les coûts d’exploitation sont estimés à 2,8 millions d’euros par an sur base d’une fréquence de 7 minutes 30 en heures de pointe et de 10 minutes en heures creuses. Ce surcoût pourrait être partiellement compensé par une économie de l’ordre de 700.000 euros sur le réseau bus, en rabattant certaines lignes au terminus du futur Grand Hôpital de Charleroi.

    La trajectoire budgétaire pluriannuelle de retour à l’équilibre que s’est fixée le Gouvernement ne permet pas d’envisager la concrétisation de ce projet dans les prochaines années.

    Toutefois, je vais demander au TEC Charleroi d’actualiser le dossier s’il échet, et de me le transmettre. Je le présenterai à mes collègues du Gouvernement afin d’évaluer si à plus long terme, des moyens peuvent être dégagés pour pouvoir mener à bien ce projet.