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Le devenir des pistes de ski en période hors saison

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 500 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 18/05/2016
    • de COURARD Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    En Belgique, profiter de nos pistes de ski ne peut se faire qu’à raison de quelques jours pendant l’année. On ne peut hélas contrer les aléas météorologiques.

    Le reste du temps, elles sont logiquement désertées et quand on s’attarde sur la question de la rentabilité, c’est également le désert économique. Les exploitants doivent donc trouver des solutions alternatives pour renforcer l’attractivité touristique et faire le beurre de leur entreprise.

    Conscient de la problématique, Monsieur le Ministre a alloué un subside à la Commune de Vielsalm afin d’implanter une piste de BMX et un skate park.

    D’autres projets affluent au sein des structures communales luxembourgeoises, mais nécessitent des budgets conséquents.

    Je souhaiterais dès lors connaître ses ambitions futures, le cas échéant, pour aider les communes à concrétiser ces nouveaux projets pour redynamiser le tourisme.

    Des investissements sont-ils déjà prévus dans ce cadre ?
    Par l’affirmative, quels sont-ils et à hauteur de quel montant ?
  • Réponse du 06/06/2016
    • de COLLIN René

    Il ne peut être contesté que la rentabilité de l'exploitation des pistes de ski soit irrémédiablement liée aux conditions d'enneigement et que la requalification de ces sites vers d'autres alternatives de fréquentations à vocation touristique peut s'avérer nécessaire pour certains exploitants.

    Il convient également de dissocier la problématique de la pratique du ski alpin dont 7 sites sont recensés en Wallonie et la pratique du ski de fond dont la plupart des pistes sont situées en tout ou partie en forêt et régies par le Code forestier, ce qui renforce le caractère provisoire des installations.

    Il faut également aborder cette pratique sous son aspect « sportif », soit le sportif amateur lambda qui y voit un moyen de parfaire sa condition physique en complément ou remplacement d'autres activités physiques et sous son aspect « tourisme », soit une personne, une famille, un groupe, … qui découvre les sites et paysages naturels dans une pratique de sport loisir.

    Conscient qu'il est important d'apporter une solution à la problématique posée, je soutiens effectivement via le Commissariat général au Tourisme la réalisation d’une étude portant sur le développement du sport loisir sur le site de la Baraque de Fraiture.

    Il est bien entendu prématuré pour se prononcer sur des aspects budgétaires et chacun des projets potentiels devra évidemment faire l’objet d’analyses particulières complètes et multisectorielles.