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Les églises

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1045 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 25/05/2016
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a un mois, je posais à Monsieur le Ministre la question du devenir de nos églises.

    N’ayant pas encore reçu de réponse, je me permets de la lui adresser à nouveau. En effet, la question de la réaffectation des lieux de culte, bien souvent classés en Belgique et ailleurs, se pose de façon cruciale depuis de nombreuses années.

    Aujourd’hui, seuls 5% des Belges participent encore à la messe dominicale. La fréquentation des églises catholiques est en chute libre alors que les coûts d’entretien à charge des communes et des régions ne cessent d’augmenter au fil du temps.

    La difficulté de chauffer et d'éclairer ces vastes espaces, d’entretenir et de restaurer ces imposants bâtiments, l’inquiétude de consacrer à l’entretien de ces édifices des budgets communaux et régionaux importants, sont autant de questions qui méritent d’être soulevées.

    La réaffectation des églises ne doit donc pas être un tabou, car elle représente une alternative à la destruction d’un bâtiment lorsque sa conservation devient impossible.

    Le budget annuel affecté aux édifices de culte est d’environ 4 millions d’euros, selon les dires de Monsieur le Ministre, ce qui paraît peu suffisant lorsque l’on sait qu’en Région wallonne, un bâtiment classé sur cinq est une église.

    En pleine collaboration avec les représentants de l’Église, les autorités publiques et les riverains, ne devrions-nous pas ouvrir le débat de la désacralisation de certains édifices et de leur reconversion ? Cela permettrait de conserver l’âme de ces lieux hautement symboliques tout en privilégiant des projets à caractère social ou culturel, mais également, des projets de proximité.

    Dans une de ses réponses, Monsieur le Ministre évoque la relance de la plateforme issue de l’accord de coopération de 2008 et des synergies avec ses collègues du Tourisme et de la Culture en la matière. Il parle également d’une réflexion menée sur le financement alternatif qui comprend des partenariats publics-privés. Qu’en est-il actuellement ? Des pistes ont-elles été dégagées ? Où en est-il dans sa réflexion quant au financement alternatif ?
  • Réponse du 06/06/2016
    • de PREVOT Maxime

    J'invite l'honorable membre à consulter la réponse à la question écrite n°906 qu'elle m'a posée elle-même sur le même sujet et qui a été déposée le 10 mai 2016 au Parlement de Wallonie.