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La campagne "Le sourire c'est contagieux !"

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1000 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/05/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La campagne « Le sourire, c’est contagieux ! » a été lancée le 7 mai dernier et durera tout l’été. En cause : le savoir-vivre fait de plus en plus défaut dans et aux abords des 213 parcs à conteneurs de Wallonie. On y constate en effet une croissance inquiétante des violences verbales et physiques qui touchent directement le personnel.

    Intradel a récemment indiqué dans la presse que « des poursuites judiciaires sont entamées suite aux plaintes enregistrées. Mais bien souvent, le préposé ne souhaite pas aller au-delà du dépôt de plainte. »

    Chaque intercommunale mènera cet été des actions spécifiques dans sa zone. Mais chacune d’entre elles a aussi ses propres règlements.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il que la campagne s’étalera jusqu’à la fin de l’été ?

    Que coûtera-t-elle au final ? Outre la sensibilisation aux faits de violences, quels sont les objectifs de cette campagne ?

    Une harmonisation de certaines règles liées à l’organisation des parcs à conteneurs est-elle à l’ordre du jour du Gouvernement ?

    Dans la foulée de cette campagne, d’autres initiatives vont-elles être lancées et visant les mêmes objectifs ?
  • Réponse du 09/06/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les intercommunales de gestion des déchets ont décidé de réagir aux faits de violence, beaucoup trop régulièrement constatés au sein des recyparcs.

    Lorsque l’on parle de sensibilisation relative aux faits de violence des usagers vis-à-vis des préposés, les intercommunales insistent sur l’importance de nuancer : la majorité des usagers sont respectueux des préposés et la courtoisie, ça marche dans les deux sens.

    Les actions mises en place par les intercommunales sont articulées, d’une part, autour des usagers, via la mise en avant du travail des préposés et une sensibilisation au respect des règles et des personnes et, d’autre part, autour des préposés eux-mêmes, via l’organisation de formations à l’accueil et à la prévention de l’agressivité.

    La campagne de communication, intitulée « La courtoisie à l’honneur », s’étale de mai à septembre 2016. Elle se décline sous la forme d’une page internet servant à la diffusion d’articles mensuels portant sur des messages spécifiques qui seront aussi relayés par les intercommunales via leurs canaux d’informations
    Des actions complémentaires spécifiques à chaque intercommunale viendront compléter cette campagne de manière plus ponctuelle.

    Un des objectifs étant la sensibilisation des usagers et du personnel à l’importance de la courtoisie, le sourire a été pris comme vecteur et symbole de cette campagne. Par ailleurs, cette campagne est aussi l’occasion de rappeler les différentes règles établies et nécessaires au bon de fonctionnement des recyparcs (tri, quantités maximales autorisées …). En effet, l’incompréhension et/ou la méconnaissance de ces règles sont bien souvent premières sources de conflit.

    Le coût global de la campagne de communication représente pour la COPIDEC (Conférence Permanente des Intercommunales de gestion des Déchets) un budget d’environ 20 000 euros, réparti sur les 7 intercommunales qui ont décidé de mener cette action de sensibilisation de concert. Complémentairement à ce budget, les intercommunales ont réservé des dépenses sur budget propre pour leurs déclinaisons locales.

    Enfin, toujours dans l’idée de réciprocité et afin de soutenir les pratiques des préposés sur le terrain, la COPIDEC a organisé un marché de services visant à l’élaboration d’une formation relative à l’accueil des usagers et à la prévention de l’agressivité pour six intercommunales. Ce marché s’étale sur 3 ans et se déroule en 3 phases comprenant un diagnostic initial, une journée de formation en salle et la consolidation des acquis, notamment via un coaching de terrain. Le personnel encadrant (responsables parcs à conteneurs) est bien entendu intégré à cette démarche. L’AIVE n’a pas pris part à ce marché, car elle dispose déjà d’un dispositif de formation répondant aux besoins en la matière.

    Globalement, il est constaté que le volume budgétaire alloué par les intercommunales pour ces actions est proportionnel à l’ampleur des problèmes rencontrés, certaines zones étant plus sensibles que d’autres à cette problématique.

    Parallèlement à cette problématique, les intercommunales travaillent à l’harmonisation de certaines règles liées à l’organisation des recyparcs, afin de faciliter la diffusion des messages auprès de la population.