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La rénovation des Sources de Spontin

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1006 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/05/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Cela fait déjà bientôt six ans que les Sources de Spontin ont fait faillite. Depuis, le site semble être laissé à l’abandon. Aujourd’hui, les anciens bâtiments tombent en morceaux tandis que les déchets s’accumulent un peu partout.

    Là n’est pourtant pas le plus inquiétant. Sur le « haut » du site se trouve un gros fût de près de 200 litres d’acide phosphorique. Selon le Département de la police et des contrôles (DPC), il n’y aurait aucun risque environnemental.

    A ce titre, Monsieur le Ministre s'est engagé à réclamer une nouvelle enquête au DPC quand à la dangerosité du site.

    Où en est aujourd’hui la demande adressée au DPC afin d’analyser à nouveau la dangerosité du site ?

    L’enquête a-t-elle commencé ? Peut-il faire le point sur ce dossier ?
  • Réponse du 14/06/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Après la faillite de l’entreprise, le site des Sources de Spontin a été racheté par Monsieur Beckers, il s’agit donc d’une propriété privée.

    Monsieur Beckers a fait l’objet de deux procès-verbaux de constat pour absence de gestion des déchets en date des 15 juillet et 16 décembre 2014. Suite à ces P.V., les déchets ont été évacués.

    Depuis le mois d’avril de cette année, plusieurs visites sur place ont été réalisées dont la dernière ce 31 mai 2016. Lors de ces contrôles, le DPC a constaté que :
    - tous les déchets abandonnés et parsemés au travers du site ont été enlevés ;
    - la majorité des principaux accès du bâtiment industriel (hall d’embouteillage) ont été murés ;
    - les autres accès de ce même bâtiment, du parking et du bâtiment de l’ancienne chaufferie sont condamnés par des barrières HERAS ;
    - les accès au bâtiment de la source « Duchesse » et de la station d’épuration ont été condamnés par un ferraillage en carré, scellé dans le mur et dont les vis ont été soudées. Sauf en se munissant d’un vérin hydraulique et démontrant ainsi la volonté manifeste de nuire, le bâtiment de la STEP contenant le fût étiqueté « Acide phosphorique » est inaccessible.
    - D’imposants montants métalliques sont en partie installés et/ou en cours d’installation au niveau des deux entrées de la route privée du site, visant clairement à fermer les accès par des barrières.

    De plus, en date du 15 avril 2016, une injonction a été donnée à Monsieur BECKERS, l’enjoignant de :
    - sécuriser le site, ce qui est manifestement en cours ;
    - faire évacuer par une filière autorisée les déchets présents à la STEP, pour le 15 juin 2016.