Le projet de Proxibus entre Ottignies-Louvain-la-Neuve, Mont St Guibert et Chastre

• Session : 2015-2016
• Année : 2016
• N° : 1020 (2015-2016) 1

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• Question écrite du 26/05/2016

  • de LAMBELIN Anne
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal
  
  Fin avril, les communes d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, Chastre et Mont-Saint-Guibert se sont unies pour créer le premier Proxibus intercommunal de Wallonie. Les trois entités ont décidé de s’associer dans une première wallonne qui doit démarrer en septembre. Au départ de la maison communale de Chastre et en passant par plusieurs villages et écoles, la ligne se terminera à l’antenne de Lauzelle de l’Athénée royal Paul Delvaux à Ottignies. Le tout, en 30 minutes.
  
  Cette action fait part à une enquête publique qui démontre l’intérêt des habitants de pouvoir rejoindre la gare de Mont-Saint-Guibert, ainsi que la nécessité d’assurer une liaison avec Louvain-la-Neuve et principalement les écoles secondaires.
  
  Pour Ottignies-Louvain-la-Neuve, ce Proxibus aura surtout pour principal atout de réduire les files de voitures à l’entrée de la cité universitaire.
  
  Si le TEC met un bus à disposition, ce sont bien les communes paient le chauffeur, le carburant et les petits entretiens.
  
  Dans la présentation du projet, les trois communes rappellent qu’elles souhaitent toujours une liaison par bus entre Gembloux et Wavre via la RN 4.
  
  Une aide, autre que la mise à disposition d’un bus, est-elle envisagée par la Région ? La demande des communes, d’une liaison par bus via la RN 4, est-elle à l’ordre du jour de la législature ? Enfin, dans le cas du succès de cette liaison, une ligne TEC non « proxibus » pourrait-elle voir le jour ?

• Réponse du 14/06/2016

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Dans le cadre de l’organisation d’un bus local, la Wallonie, par le biais du TEC, prend également en charge les gros entretiens au-delà de la mise à disposition du véhicule.
  
  Le TEC n’envisage pas à l’heure actuelle d’intégrer ce service local dans son offre régulière.
  
  Quant à la demande d’une ligne régulière d’autobus sur la Nationale 4 entre Gembloux et Wavre, celle-ci a fait l’objet d’une étude approfondie dont les conclusions seront prochainement présentées au Conseil d’administration du TEC Brabant wallon. Sur base des résultats de cette étude, et pour autant qu’ils soient positifs, le TEC devra également tenir compte des contraintes globales, notamment budgétaires, auxquelles il est confronté dans l’organisation générale de son offre sur l’ensemble de ses lignes, pour décider ou non de la mise en place effective d’une nouvelle ligne forcément déficitaire.