/

Les bâtiments non occupés

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 246 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 31/05/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    La Région wallonne a déjà dépensé la bagatelle de 350.000 euros pour des logements inoccupés.

    En 2008, le SPW a envisagé de loger ses fonctionnaires de la direction des barrages de l’est dans un bâtiment au centre de Verviers d’une superficie de 1.200 m2 ; en août 2012 la Région en devient officiellement locataire, mais le déménagement n’est toujours pas à l’ordre du jour actuellement. Et la Région paye un logement inoccupé.

    Le cadastre révèle que sur les 434 bâtiments appartenant à la Région wallonne, 12 sont inoccupés à plus de 70 %, cela représente 21.000 m2.

    Un immeuble (situé avenue Bovesse à Jambe) de 2.500 m2 est vide depuis 1998 !

    Ces 12 bâtiments, inoccupés depuis des années, pourraient-ils rapidement et à un coût maîtrisable être transformés en logements, logements que l’on confierait aux SLSP concernées qui en ont un grand besoin, vu le nombre d’inscriptions en attente ? Ou logements de taille moyenne ou de petite taille - du type de logements dont on a le plus besoin - plutôt que de les laisser vides ?
  • Réponse du 22/06/2016
    • de LACROIX Christophe

    En matière de bâtiments inoccupés, je précise que l’immeuble situé à Jambes, Avenue Gouverneur Bovesse, 25 sera occupé en septembre par des services de la DGO4.

    Quant à l’ancienne Poste de Verviers, j’ai chargé mon administration à en assurer rapidement son occupation. Il est fort probable que des services orientés vers l’accueil des citoyens intègrent les lieux dans les prochains mois.

    Pour la ferme de l’Abbaye de Villers-la-Ville, des pistes sont actuellement à l’étude, mais il est cependant prématuré d’annoncer une solution.

    Trois autres lieux vont être vendus (à Liège et Arlon), les procédures sont d’ailleurs en cours.

    Enfin, il subsiste cinq immeubles dont certains devront faire l’objet d’une rénovation afin de bénéficier d’une nouvelle affectation telle que du logement.

    Il s’agit en tout cas d’une des pistes actuellement à l’étude pour l’un des sites concernés.