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L'achat de 120 bus hybrides par les TEC

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1040 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 07/06/2016
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Monsieur le Ministre l'annonçait il y a quelques jours, les TEC vont prochainement s’équiper de 120 nouveaux bus hybrides.

    La Société régionale wallonne du transport vient en effet d’élaborer un programme de renouvellement du matériel roulant. Ces 120 bus vont être mis en service en 2017 et 2018 sur les lignes urbaines. Ce seront des bus plus écologiques et plus silencieux pour les centres-ville. Cette nouvelle ne peut que réjouir.

    On se situe au début d’une procédure qui doit encore passer par un certain nombre d’étapes telles qu’elles sont définies dans le cadre de la législation sur les marchés publics. Avec ces 120 bus hybrides, le TEC s’engage vers une verdurisation de sa flotte.

    Ces 120 nouveaux bus ne seront pas les premiers véhicules hybrides arborant les couleurs des TEC. Il y a quelques mois, à Namur, un marché pour l’acquisition de 11 bus hybrides et de deux stations de recharge rapide au groupe Volvo a été réalisé. Le centre-ville de Namur pourra ainsi être traversé en mode zéro émission, avec une chute des pollutions environnementale et sonore. Ces véhicules devraient entrer en service fin 2016 d’après les informations en ma possession.

    À l’achat, un bus traditionnel a un coût aux alentours de 220.000 euros, une durée de vie de plus ou moins 16 années avec un parcours d’un million de kilomètres. À l’heure actuelle, les motorisations hybrides impliquent, elles, un surcoût sans compter l’investissement au niveau des stations de recharge.

    Dispose-t-on d’ores et déjà d'une estimation budgétaire de cet investissement et du temps nécessaire quant à la rentabilisation de celui-ci ?
  • Réponse du 27/06/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’expérience acquise lors de l’acquisition de 11 autobus hybrides destinés à l’exploitation du réseau urbain de Namur a permis de montrer que le coût global d’exploitation d’un véhicule doté d’un mode « zéro émission » peut approcher celui d’un véhicule diesel classique de dernière génération, pour autant qu’il soit affecté à des lignes adéquates. Une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, des polluants locaux et du bruit émis en agglomération est donc envisageable à grande échelle, à un coût total équivalent sur une durée de vie de 16 ans.