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L'amélioration de l'offre de bus et de trains

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1050 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 08/06/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Lors du débat sur la politique ferroviaire et son impact sur la Wallonie, il a été question des améliorations possibles en ce qui concerne l’articulation des bus et du train sur le plan de la desserte du territoire et sur le plan des horaires ou de la billetterie.

    C’est évidemment essentiel si l'on veut développer une vraie alternative suffisante aux embouteillages quotidiens des routes et autoroutes.

    Quels sont les analyses de Monsieur le Ministre et ses constats par rapport à ces aspects de la mobilité TEC/SNCB ?

    Par ailleurs, quelles solutions faut-il imaginer pour que le bus/train soit attractif comparé à la voiture ?

    Et l'auteur de la question de citer l'exemple suivant : "quand je dois me rendre à Namur, je dois d’abord prendre le bus ou les bus jusqu’à la gare de Verviers (ou de Vielsam, ou encore Trois-Ponts) pour me diriger vers Liège-Guillemins, changer de train, arriver à la gare centrale de Namur pour reprendre le train intra urbain.
    Cela me fait pour un aller-retour au minimum 5 à 6 heures/jour de trajet, à condition de ne pas rater une correspondance (ce qui relève du défi vu la ponctualité des bus et des trains).".

    Que Monsieur le Ministre l'avoue, à ces conditions, la voiture est toujours une alternative (en ce compris les temps perdus dans les embouteillages autoroutiers à hauteur de Barchon-Pont de Herstal).

    Ceci est évidemment un exemple parmi tant d’autres. Mais ils sont nombreux notamment lorsqu’il s’agit de desservir les régions rurales, où la cadence des bus impose qu’on soit les champions du monde en terme de patience. C’est grave, particulièrement pour les populations âgées qui, au vu de leur santé, risquent qu’on leur retire leur permis de conduire. Ils seront, dans ce cas, condamnés à l’immobilité.
  • Réponse du 27/06/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’articulation des bus et du train, notamment sur  le plan de la desserte du territoire, et sur les horaires, est indispensable pour offrir une alternative efficace à la voiture individuelle comme mode de transport. À cet égard, des contacts entre la SNCB et la SRWT sont régulièrement organisés.

    Par ailleurs, le Gouvernement wallon a soumis au comité exécutif des ministres de la mobilité (CEMM) du 10 juin 2016, ses revendications dans le cadre du plan de transport 2017.

    Des propositions comme :
    la mise en place et l’optimisation de nœuds de correspondances complets aussi bien de train à train que de train à bus ;
    la diminution des temps de parcours ;
    l’achat de matériel roulant adapté pour l’exploitation des lignes locales et aussi adapté aux personnes à mobilité réduite.

    font partie des pistes de solutions qui doivent être analysées par la SNCB et présentées lors du prochain CEMM.

    Dans le cadre du plan de transport 2017, j’ai demandé à ce que la SRWT et les TECS soient systématiquement associés aux roadshows organisés par la SNCB. Il est pour moi essentiel que la SRWT reste toujours associée aux discussions relatives au plan de transport 2017 et futurs. Cette nécessaire articulation transport ferroviaire – transport public a ainsi été rappelée lors du CEMM du 10 juin dernier.