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L’avenir des aérodromes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 560 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 08/06/2016
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Le décret du 23 juin 1994 relatif aux aéroports et aérodromes wallons précise que deux aérodromes relèvent de la Région wallonne : le site de Spa et celui de Saint-Hubert J’ajouterais également l’aérodrome de Cerfontaine qui a été retiré de cette liste en 2007, mais qui reste partiellement dans le giron régional.

    La présente question a pour but de connaître la stratégie du Gouvernement par rapport à ces trois plateformes.

    Concernant le site de Spa-Sauvenière, la situation est assez critique. En effet, la saga entourant le permis d’environnement (et donc d’exploitation) est loin d’être refermée. C’est donc l’avenir même de ce site qui pose question.

    Monsieur le Ministre peut-il préciser la stratégie du Gouvernement wallon concernant le site spadois ?

    Quel est l’avenir de cet aérodrome aux yeux du Gouvernement ?

    Par ailleurs, peut-il préciser combien coûte ce site annuellement au budget régional ?

    Concernant le site de Saint-Hubert, après la saga de la reprise avortée de l’intercommunale IDELUX, la situation a l’air de se stabiliser autour des repreneurs rassemblés autour de la Ville de Saint-Hubert.

    Peut-il également faire le point quant à la stratégie du Gouvernement à l’égard de cet aérodrome ?

    Par ailleurs, ici également, de quel financement régional - sur base annuelle – ce site bénéficie-t-il ?

    Enfin, concernant l’aérodrome de Cerfontaine, peut-il faire le point concernant les activités qui y sont réalisées et l’avenir de ce site à terme ?

    Ici également, quels budgets régionaux sont affectés à ce site sur une base annuelle ?
  • Réponse du 22/06/2016
    • de COLLIN René

    La gestion de l’aérodrome de Cerfontaine a été confiée à la société EBCF en avril 2007. Les activités présentes sur le site sont liées à l’aviation légère et au parachutisme. Une collaboration avec les lacs de l’Eau d’Heure s’est également développée.

    Aucun subside n’est octroyé à la société de gestion de l’aérodrome.

    En ce qui concerne les infrastructures, la Société wallonne des Aéroports (SOWAER) procède aux travaux de gros entretien et de mise en conformité du site en sa qualité de propriétaire. Depuis la reprise de la gestion par la SA EBCF en 2007, les investissements réalisés et en cours s’élèvent à environ 1.000.000 euros.

    Aérodrome de Saint-Hubert. En mars 2014, le Gouvernement wallon a approuvé la reprise de gestion du site de Saint-Hubert via une société coopérative composée d’une régie communale autonome créée par la Ville de Saint-Hubert et d’une partie des utilisateurs du site moyennant un appui financier de la Wallonie.

    La Wallonie intervient dans le cadre de l’aide APE pour 5 personnes sur le site (210.480euros de coût annuel) ainsi que dans le déficit de la société de gestion à concurrence de maximum 100.000 euros par an pendant 2 ans et, le cas échéant, renouvelable une fois pendant 3 ans. Pour 2014, la Wallonie est intervenue à hauteur de 70.906 euros dans le déficit.

    Dans le cadre de la réalisation d’un programme d’investissement, la SOWAER est chargée de la mise en conformité du site et des bâtiments pour un maximum de 1.770.000 euros.

    Le permis d’environnement de l’aérodrome de Spa vient à échéance le 31 décembre 2017.
    La SOWAER introduira, pour la fin de l’année 2016, une demande pour un nouveau permis.

    La Ville de Spa, en partenariat avec des utilisateurs du site, a récemment réitéré son intérêt pour la reprise de la gestion du site auprès de la SOWAER.

    Quant au futur du site spadois, une concertation préalable devra nécessairement avoir lieu avec la Ville de Spa et la société Spadel afin de pouvoir dégager une solution commune.

    La SOWAER, sur base des impositions du permis unique, exécute actuellement des mesures liées à l’assainissement des sols dont les travaux sont estimés à 600.000 euros.

    Les frais de fonctionnement (véhicules, matériel d’entretien, etc.) représentent environ 50.000 euros par an.

    Une dizaine de fonctionnaires du SPW (inspecteurs et agents de maintenance) travaillent sur le site de Spa.