/

Le risque d'effondrement d'un terril à Couillet

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1076 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 14/06/2016
    • de TROTTA Graziana
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    On apprend par voie de presse que suite aux fortes pluies qui ont touché notre région fin mai début juin, un terril situé à Couillet présente un risque d'effondrement.

    Un expert devait se rendre sur place pour évaluer plus précisément ce risque et juger de la nécessité d'évacuer ou non les habitations proches.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur l'état de ce terril et sa stabilité actuelle ?

    Quel est le risque sur le long terme ?

    Peut-il m'indiquer si la stabilité d'autres terrils, en particulier ceux situés à proximité d'habitations et ceux qui font l'objet d'une fréquentation humaine dans le cadre d'activités diverses, est menacée et si oui lesquels ?

    Quelles sont les mesures prises par la Région pour prévenir et empêcher tout glissement de terres de terrils ?
  • Réponse du 01/07/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce terril (terril du bourbier 2) a fait l’objet d’une analyse de risque de stabilité détaillée en 2001. Dans son ensemble, ce terril était considéré comme apparemment stable, mais potentiellement vulnérable au phénomène de combustion interne.

    Dans le cadre d’une directive européenne (2006/21/CE) demandant aux pays membres d’établir un inventaire des risques liés aux installations de gestion de déchets issus de l’industrie extractive fermées et/ou abandonnées, l’administration, en collaboration avec l’ISSeP, a évalué les risques liés aux terrils houillers wallons pour la population et les écosystèmes. Un screening général disponible sous forme cartographique sur le Géoportail de la Wallonie a été réalisé en 2013 sur l’ensemble des terrils wallons (591 terrils). Il conclut à la nécessité de réaliser une analyse détaillée du risque d’instabilité géotechnique sur 30 terrils, dont le terril Boubier 2.

    Il faut rappeler que lorsqu’un terril est la propriété d’un tiers (particulier ou collectivité) celui-ci est considéré comme une propriété foncière ordinaire et se trouve, de ce fait, sous la responsabilité de son propriétaire. Ceci est le cas pour le terril renseigné. Les terrils se trouvant dans ce cas de figure ne sont donc pas soumis à la surveillance spéciale de l’administration régionale.

    Néanmoins, suite aux intempéries de ces dernières semaines, un expert de l’administration s’est rendu sur place afin d’analyser la situation. Aucun mouvement d’ensemble perceptible n’y a été constaté. Le terril du Boubier 2 fera néanmoins l’objet d’une étude complémentaire à la demande de l’administration.