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Le potentiel éolien

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1088 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 17/06/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Une estimation provisoire du potentiel éolien en Wallonie vient d’être faite par l’administration wallonne, et les nouvelles zones qui seront intégrées au nouveau Code de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire ont été prises en compte.

    Les nouvelles zones, dites favorables, se situent principalement à côté des zones d’activité économique et près des autoroutes, avec un plus du côté des zones forestières pauvres en biodiversité.

    Pour l’administration cela représente un potentiel de production annuelle de minimum 1 074 GWh et de maximum de 3 906 GWh.

    En visant 2030 et non plus 2020, le Gouvernement wallon actuel a tout reporté de 10 ans.
    Et qu'en est-il de l’objectif 2020 (2.437 GWh) ?

    Monsieur le Ministre a déclaré dans la presse : « si bon an mal an, on suit un rythme de 25 à 30 nouvelles éoliennes chaque année, on touche au but ». Il a également insisté sur l’extrême prudence des projections de l’administration. Monsieur le Ministre ajoute que "d’ici 2020, on va accorder les emplacements dans les zones favorables le long des autoroutes. Mais pour 2030, il faudrait 300 mâts de plus. Il n’y aura tout simplement plus de place le long des autoroutes ».

    Au lieu de s’épuiser dans une controverse idéologique, puis-je demander à Monsieur le Ministre que ses services soient chargés d’estimer avec plus de détails et de précision le potentiel énergétique aux échéances 2020 et 2030 ?

    Est-il envisageable qu’on augmente le potentiel éolien en zone forestière, où, on peut l’espérer, il y aura moins d’opposition à craindre ?
  • Réponse du 30/09/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les dispositions dans le futur Code du développement territorial en matière d’implantation d’éoliennes insérées impliquent d’actualiser les critères d’implantation des éoliennes du cadre de référence adopté le 11 juillet 2013. Les dispositions décrétales doivent être accompagnées de conditions qui seront fixées dans la partie réglementaire du CoDT

    Par ailleurs, dans le cadre de cette actualisation, plusieurs gestionnaires d’infrastructures m’ont proposé de nouvelles distances de garde, estimant que celles retenues par le cadre de référence éolien sont obsolètes.

    Le respect des objectifs fixés pour 2020 et 2030 en ce qui concerne la production du parc wallon éolien est une donnée incontournable dans ce processus.