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Les subsides de la Région wallonne pour améliorer l'accessibilité des festivals aux personnes handicapées

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1183 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 21/06/2016
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Lors de la création de l’AViQ, le service de l’AWIPH qui s’occupait des parrainages d’initiatives émanant du secteur du handicap a été intégré au Cabinet de Monsieur le Ministre. Le contrôle démocratique qui existait via les instances dirigeantes de l’AWIPH a aujourd’hui disparu.

    Monsieur le Ministre peut-il m’indiquer quels sont les critères objectifs qui ont été définis pour octroyer les subsides dans ce cadre ?

    Il octroie une subvention de 15.000 euros aux Francofolies de Spa pour améliorer l’accessibilité des personnes à mobilité réduite sur les différents sites de l’événement. On ne peut que s’en réjouir.

    Peut-il me transmettre la liste des autres festivals wallons soutenus financièrement pour améliorer l’accessibilité des sites pour les personnes à mobilité réduite ?

    Pour chaque festival soutenu, peut-il me transmettre le montant de la subvention ?
  • Réponse du 07/07/2016
    • de PREVOT Maxime

    Lorsqu’un subside facultatif est accordé pour un festival, l’arrêté octroyant le subside précise que 30 % du montant octroyé doit être consacré au conseil, à l’accompagnement et au suivi prodigué par un service-conseil reconnu et les autres 70 % au matériel, au personnel supplémentaire et aux interventions spécifiques.

    Les arrêtés ministériels visant à accorder des subsides facultatifs de 15.000 euros à la Fête des Solidarités, au Festival de Dour et à Esperanzah sont en cours de rédaction. D’autres festivals sont également soutenus, c’est le cas des Ardentes, de l’Unisound festival, du festival de Ronquières, Chassepierre. D’autres encore font l’objet de sponsoring pour des montants tournant autour des 1.500 euros.

    Pour ce qui est des montants octroyés, ceux-ci sont établis, en fonction des disponibilités budgétaires, sur base du budget prévisionnel des services (le but n’étant pas de permettre à ces festivals de faire du bénéfice), et sur base de règles établies en fonction du recours ou non en services-conseils en accessibilité, du nombre de jours durant lesquels a lieu la manifestation et du nombre de festivaliers présents sur l’événement. Ainsi le promoteur qui décide de ne pas s’entourer des conseils ou des services d’un professionnel de l’accessibilité verra le montant de l’intervention financière limité à 1.500 euros.

    Pour les autres, et c’est le cas des Francofolies, on peut aller jusque 15.000 euros. C’est une volonté de ma part de faire encadrer la mise en accessibilité des événements. Trop d’aménagements sont réalisés en dépit du bon sens et entraînent alors encore plus de frustrations chez les personnes à mobilité réduite (c’est le festival qui installe mal les dalles podotactiles, c’est l’espace réservé aux personnes en situation de handicap sans places de parking accessibles à proximité, les toilettes non adaptées, etc.). La mise en accessibilité ne s’improvise pas, elle doit être réfléchie et accompagnée, c’est la raison pour laquelle je prône le recours aux services-conseils en accessibilité.

    Par ailleurs, l’Agence pour une Vie de Qualité sera présente pour sensibiliser le public au handicap lors des festivals de Ronquières, la Fête des Solidarités et les Francofolies. Cette sensibilisation se fait via des mises en situation (jeux tactiles ou podotactiles), animations théâtrales ou musicales par des associations, initiation à la langue des signes, sensibilisation/prévention à la surdité afin d’aider à faire tomber les préjugés sur le handicap auprès du public présent.