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La mise en application des bureaux "assis-debout" au sein de la fonction publique

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 299 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 21/06/2016
    • de WAHL Jean-Paul
    • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    La récente étude de l’Institut de la santé publique sur l’activité physique et la sédentarité a montré que la population belge passe une grande partie de ses journées en position assise ; en moyenne, le temps passé en position assise varie ainsi de 6 à 9 heures par jour selon les tranches d’âge. Au cours d’une semaine, le Belge passe donc davantage de temps assis qu’en mouvement.

    S’il est évident que la pratique régulière d’une activité physique est essentielle, adopter un comportement sédentaire au travail – c’est-à-dire rester assis durant des périodes prolongées – a eu un impact considérable sur le développement de maladies chroniques et sur le risque accru de mortalité. La station assise prolongée est accusée de détériorer la santé des salariés.

    Pour lutter contre cette problématique, les pays scandinaves ont développé un système de bureau « assis-debout » pour diminuer les positions statiques prolongées et assurer une alternance entre les positions assise et debout.

    Quelles sont, à l’heure actuelle, les mesures prises au sein de la fonction publique pour lutter contre cette sédentarité au travail ?

    Ne serait-il pas opportun de mettre en place des projets-pilote de bureaux « assis-debout » et ce, afin de généraliser cette pratique au sein de la population ?
  • Réponse du 12/07/2016
    • de LACROIX Christophe

    C’est avec comme objectif premier d’améliorer significativement le bien-être des fonctionnaires de l’administration wallonne et, par conséquent, de diminuer les conséquences néfastes du mal-être sur la santé et la performance des agents que j’ai demandé à mon administration de mettre en œuvre un plan Bien-être.

    Celui-ci a pour objectif de fournir, à tous les membres du personnel de l’Administration wallonne, un cadre de travail et de fonctionnement dans lequel ils se sentent bien et où ils peuvent effectuer leurs prestations dans une harmonie constante.
    Sensible à l’impact de la sédentarité sur la santé globale des travailleurs, j’ai souhaité qu’un axe du Plan Bien-être soit spécifiquement dédicacé à l’encouragement des activités physiques (et culturelles).

    Les actions envisagées dans ce cadre ont pour objectif d’insuffler une dynamique d’activités physiques pour l’ensemble des fonctionnaires wallons. Il s’agira, par exemple, de promouvoir les déplacements à vélo et à pied pour les trajets domicile-lieu de travail et les missions. Le groupe projet veillera également à développer des actions de sensibilisation à la routine sédentaire au travail (privilégier les escaliers aux ascenseurs, la rencontre avec les collègues plutôt que l’usage du téléphone,…) et à analyser la plus-value de recourir à des pratiques qui visent à réduire les effets néfastes de la sédentarité sur la santé des travailleurs.

    Afin de contribuer à limiter l’impact de la sédentarité sur la santé globale des travailleurs, une circulaire harmonisera prochainement les crédits d’heures afin d’encourager les pratiques physiques. Une réflexion sur des incitants financiers (tarifs préférentiels, chèques-sport, centrale d’achat d’équipements collectifs,…) sera également initiée.

    Enfin, j’informe l’Honorable Membre que, dans le cadre de l’évolution du Plan Bien-être, je charge le Comité de Pilotage de porter une réflexion quant à la mise en œuvre d’une expérience-pilote de bureaux « assis-debout » au sein d’un service de l’Administration wallonne.