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Les inondations suite aux fortes pluies

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 145 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 23/06/2016
    • de DURENNE Véronique
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Plusieurs communes de notre région, notamment en Wallonie Picarde, ont connu des inondations des suites de la grande quantité d’eau de pluie tombée la semaine dernière.

    La Région wallonne est depuis le 1er juillet 2014 compétente en matière de calamités naturelles dont la réforme suit d’ailleurs son cours. C’est ainsi que, pour rappel, le Fonds wallon des calamités peut intervenir de manière supplétive lorsqu’un épisode climatique est reconnu comme calamité publique.

    Je ne m’étalerai pas davantage et voudrait demander si des communes pourraient tomber sous le coup du vocable « calamité publique » en raison des inondations qu’elles ont connues. Si oui, lesquelles ? En ont-elles fait la demande ?
  • Réponse du 27/06/2016
    • de MAGNETTE Paul

    Je me suis rendu le vendredi 3 juin dernier dernier à Nassogne, à la suite des trombes d’eau qui ont frappé une partie de cette commune, le 2 juin en fin d’après-midi.

    Cela étant, rapidité ne veut pas dire précipitation dans le traitement des dossiers de reconnaissance, car il est essentiel, pour tous, de respecter scrupuleusement les procédures légales en vigueur.

    En ce qui concerne l’épisode orageux accompagné de pluies abondantes qui se sont abattues sur toute la Wallonie les 28, 29 et 30 mai, j’ai, comme d’habitude, mandaté le Centre régional de crise pour qu’il prépare un rapport technique complet, en sollicitant notamment l’avis de l’IRM, et ce, même si, à ce jour, aucune commune n’a introduit formellement de demande de reconnaissance. Mon souci est donc bien d’être proactif.

    Cela étant, la récolte et l’analyse des données nécessitent un minimum de temps, afin de disposer d’informations scientifiquement validées et de qualité.

    L’électronique des appareils de transmission automatique des observations de précipitations et de niveaux d’eau reste sensible aux orages, malgré les dispositifs de protection dont ces instruments sont pourvus. Cet état de fait impose parfois des vérifications manuelles des données récoltées par les organismes chargés de ces réseaux.

    D’après les premières informations recueillies par le Centre de crise, il est possible que les critères de reconnaissance puissent être remplis en plusieurs endroits.

    Le processus d’analyse est donc en cours et j’attends ses conclusions pour prendre une position sur l’étendue géographique de la zone qui pourrait être reconnue.

    En cas de reconnaissance, c’est toujours l’ancienne procédure qui sera d’application puisque le nouveau décret adopté à l’unanimité des membres n’entrera en vigueur qu’à l’issue du processus normatif complet, c’est‑à‑dire après l’adoption de l’arrêté d’exécution.

    Je reste, bien entendu, très attentif au bon déroulement du suivi de cet événement.
  • Réponse complémentaire du 18/07/2016
    • de MAGNETTE Paul

    Certaines des intempéries qu’a subies la Wallonie au cours des mois de mai et juin derniers ont fait l’objet d’une reconnaissance comme calamité publique par le Gouvernement.

    Ce fut le cas lors de sa séance du 7 juillet dernier pour les communes de Nassogne, Marche-en-Famenne, Erezée, La Roche-en-Ardenne et Rochefort. Les événements orageux des 2-3 juin et 5 juin étaient concernés.

    D’autres dossiers sont en cours d’examen et il est déjà certain que d’autres arrêtés de reconnaissance seront approuvés.

    L’ordre de présentation de dossiers de reconnaissance au Gouvernement ne se fait pas forcément dans l’ordre chronologique des événements qui en sont à l’origine. Il est tributaire de la complexité des phénomènes à analyser par l’Institut royal météorologique, ainsi que de la cadence d’introduction des demandes de reconnaissance par les communes concernées et de leur contenu.

    Pour chaque événement, le Centre régional de crise est mobilisé pour préparer un rapport technique complet, incluant notamment l’avis de l’IRM.

    La récolte et l’analyse des données nécessitent un minimum de temps, nécessaire pour disposer d’informations scientifiquement validées et de qualité.

    L’électronique des appareils de transmission automatique des observations de précipitations et de niveaux d’eau reste sensible aux orages, malgré les dispositifs de protection dont ces instruments sont pourvus. Cet état de fait impose parfois des vérifications manuelles des données récoltées par les organismes chargés de ces réseaux.

    Les conclusions des processus d’analyse toujours en cours sont nécessaires pour prendre une position sur l’étendue géographique de la zone qui pourrait être reconnue.

    Il est évident que tant les services de l’Administration, du Centre régional de crise et moi-même suivons ces dossiers avec la plus grande attention.