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Les sites pollués

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1129 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 23/06/2016
    • de LENZINI Mauro
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La presse relayait l'information selon laquelle des boues de dragages, dont certaines considérées comme dangereuses, avaient été entreposées à Farciennes et à Hourpes pendant près de 30 ans par la Région wallonne.

    La dépollution fut tardive et aux frais de la Région.

    Existe-t-il d'autres cas semblables ?

    Quel mécanisme Monsieur le Ministre pense-t-il mettre en place pour éviter ce genre de situation à l'avenir ?

    La Wallonie dispose-t-elle d'un inventaire des sites pollués lui appartenant ?
  • Réponse du 11/07/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les anciens dépôts de boues de dragages de Farciennes et de Hourpes ont vu le jour avant la mise en place de la réglementation actuelle. Les boues de dragage étaient alors stockées dans des terrains de dépôt proche de la voie d’eau draguée ou curée. Ce mode opératoire était, dans l’état de la législation de l’époque, parfaitement légal. La législation actuelle ne le permet plus.

    Un inventaire des anciens terrains de dépôt a été établi début des années 2000 par la DGO2, lorsqu’il a été nécessaire de sélectionner les sites pour l’implantation des centres de regroupement. L’inventaire avait permis de comptabiliser une cinquantaine de sites de dimension et capacité très variables.

    Un certain nombre de sites ont alors été étudiés pour déterminer leur potentialité et leur niveau de pollution éventuelle. Aucun des anciens terrains de dépôt étudiés ne s’est avéré contenir de boues de dragage dangereuses, mais bien des boues de catégorie A ou B.

    Depuis lors, plus de la moitié des sites ont été réhabilités. Sept d’entre eux l’ont été pour pouvoir y établir un centre de regroupement. Trois d’entre eux ont fait l’objet d’une réhabilitation par la SPAQuE dans le cadre du plan Marshall. D’autres sites, après réhabilitation, ont été cédés à divers organismes publics (port, province, société publique, etc.).

    La Wallonie dispose de différentes bases de données inventoriant les sites pollués présents sur son territoire, telles que la Banque de Données de l’État des Sols (BDES) en cours de finalisation, walsols.be (gérée par la SPAQuE), ou l’inventaire des anciens dépôts de boues de dragage (géré par la Direction des Recherches Hydrauliques).