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Le China-Belgium Technology Center (CBTC)

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 409 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/06/2016
    • de LAMBELIN Anne
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Après des années de retard et de péripéties, le China-Belgium Technology Center (CBTC) a été officiellement lancé le 20 juin dernier à Louvain-la-Neuve.

    Ce centre d'affaires, dont la première pierre vient d’être posée en présence d'une délégation chinoise, comptabilisera après trois phases de travaux, quelque 120 000 m2 de bureaux, de laboratoires ainsi qu'un hôtel et un restaurant. En ce qui concerne les voiries, l'Intercommunale du Brabant wallon (IBW) a déjà commencé les travaux de voiries et d'impétrants au début du mois de juin.

    Les activités de ce projet tourneront autour de la santé, des biotechnologies, du numérique et de l'environnement. Les ambitions du centre sont importantes notamment en termes d'emplois. On projette la création de 1500 emplois dont plus de la moitié seront belges.

    À première vue, ce centre serait donc clairement une aubaine et une chance pour les investissements en Wallonie, mais également, pour l’Université catholique de Louvain. En effet, l’UCL a des échanges avec une quarantaine d'universités chinoises. Le CBTC aura une influence sur la dynamique des chercheurs et intensifiera les échanges entre les étudiants belges et chinois.

    Les problèmes liés aux investisseurs chinois sont-ils définitivement résolus ?

    Dans sa réponse à une de mes questions en décembre 2015, Monsieur le Ministre annonçait que le nouvel investisseur, Donghu Hi-Tech Investment, aurait une vision plus réaliste du projet. A-t-il eu des contacts avec cet investisseur ?
  • Réponse du 18/07/2016
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le projet CBTC a connu quelques difficultés durant l’année 2015, entrainant un certain retard dans le développement de celui-ci.

    La société Donghu Hi-Tech Investment, grande société cotée en bourse et spécialisée dans le développement et la gestion des zones de développement économique et de haute technologie, voulait fermement reprendre le projet à son compte et a mené des études de marché très poussées ainsi que des analyses financières et techniques sur la viabilité du projet à long terme. Estimant que le projet manquait de réalisme dans un environnement européen, Donghu Hi-Tech Investment a procédé à une révision du plan de développement qui a abouti à un nouvel accord avec l’UCL et l’IBW, afin de régler un nouvel agenda des travaux.

    Les discussions internes en Chine ont suivi. Finalement, c’est la maison mère de Donghu Hi-Tech Investment, appelée United Investment Group, qui a finalisé les négociations avec les autres actionnaires du projet. Cette société est intimement liée à la province de Hubei avec laquelle la Région wallonne est jumelée. Cette société présente toutes les garanties de solidité financière. Elle a envoyé immédiatement une équipe de 3 cadres en Wallonie pour procéder au démarrage des travaux et gérer la poursuite du projet.

    Avec l’entrée dans l’actionnariat de United Investment, nous pouvons espérer que les problèmes internes du promoteur ne mettent plus du tout le projet en péril ou en difficulté.

    Les équipes de l’AWEx sont assez confiantes quant au sérieux et professionnalisme du nouvel actionnaire qui gère déjà avec succès de nombreux projets immobiliers et d’infrastructures, en Chine et dans d’autres pays.