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L'utilisation de la pilule du lendemain

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1251 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 06/07/2016
    • de GERADON Déborah
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Une étude menée auprès de femmes âgées entre 15 et 45 ans révèle que près d’une femme sur deux ne connaît pas le fonctionnement de la pilule du lendemain.

    Ce dispositif médical est trop souvent vu comme abortif alors qu’il n’en est rien. Il s’agit plutôt d’empêcher la fécondation en empêchant les ovaires de libérer un ovule qui pourrait être fécondé par les spermatozoïdes présents suite à un rapport sexuel non protégé dans les trois jours qui précèdent.

    Cette méprise peut encore représenter une barrière psychologique à l’utilisation de la pilule du lendemain.

    Il n’empêche que son usage doit rester l’exception et ne peut pas devenir le moyen de contraception récurrent.

    Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’une campagne d’information ciblée permettrait d’amenuiser cette confusion et donc de permettre une utilisation plus appropriée de ce mode contraceptif ?
  • Réponse du 27/07/2016
    • de PREVOT Maxime

    L’arrivée de la promotion de la santé et de la prévention, dans le cadre du transfert de compétences à la Wallonie, est de nature à favoriser la recherche d’efficience. Pour ce faire, une concertation préalable avec les acteurs de terrain tant de la promotion de la santé, de la prévention, de la première ligne de soins, que des Centres de planning familial, devra être envisagée.

    La Déclaration de politique régionale 2014 – 2019 s’inscrit dans cette philosophie :

    « Poursuivre, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et avec les centres de planning familial et les centres locaux de promotion de la santé, la généralisation des animations relatives à la vie relationnelle, affective et sexuelle dans les écoles (protocole conjoint du 20 juin 2013).

    Par ailleurs, les missions des centres de planning visent notamment à  « informer les personnes et groupes sur tout ce qui concerne la contraception, la grossesse désirée ou non, l’interruption volontaire de grossesse, les maladies sexuellement transmissibles et tout aspect de la vie sexuelle et affective » ; etc.

    En plus de cette action directe des centres de planning familial vis-à-vis du public, les quatre Fédérations de centres de planning ont créé en 2007 un site internet commun www.loveattitude.be, projet soutenu financièrement par la Wallonie.

    Love Attitude est le site Internet du secteur des centres de planning familial en Région wallonne et en Région bruxelloise qui veille à l’information sur les questions qui touchent à la vie affective, relationnelle et sexuelle.

    S’il existe un grand nombre de moyens de contraception, ils restent parfois méconnus. Love Attitude a donc cherché à démystifier la chose en proposant un reportage qui montre concrètement à quoi ressemblent ces différents moyens de contraception.

    Mais ce n’est pas tout, ce site a aussi cherché à rendre ces informations claires en reprenant, dans un pense-bête, chaque moyen de contraception, ses caractéristiques, ses conseils d’utilisation, prix, etc. Grâce à ce site, l'internaute bénéficie de toute l'information dont il a besoin.

    En plus des plannings financés par la Région wallonne, il y a les points d’appui EVRAS dans les écoles. Je ne doute pas que les résultats de l’étude récente révélant une large méconnaissance du fonctionnement de la pilule du lendemain seront l’occasion pour le secteur concerné de réfléchir à améliorer l’information sur le sujet.