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L'implantation de la SPGE à Verviers

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1192 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 06/07/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    C’est prévu depuis bien longtemps et cela avait même été inscrit dans le décret du 15 avril 1999. Va-t-on un jour arriver à la fin du suspens en ce qui concerne l’implantation de la SPGE dans la capitale wallonne de l’eau ?

    Les dirigeants de la SPGE se sont fait tirer l’oreille concernant ce déménagement. Ils avaient pris tardivement conscience que le bâtiment acheté, pour ce déménagement, il y a une dizaine d’années, était trop grand, et sa restauration trop onéreuse. Ce bâtiment c’est l’ancien lycée qui est devenu par la suite l’école d’infirmières et puis laissé à l’abandon.

    Les responsables verviétois ont alors suggéré un autre emplacement à la SPGE (le bâtiment tour, rue de Heusy).

    T-Palm, responsable de la construction de ce bâtiment et dont le patron était présent lors de la rencontre à Verviers, rencontre quelques problèmes de commercialisation de ses appartements, qui font partie de la première phase du projet, et ce malgré la future occupation des lieux par le palais de justice, il a donc décidé de ne pas lancer la deuxième phase sans garantie d’occupation de cette tour. Le président de la SPGE vient de communiquer à la bourgmestre de Verviers que sa société n’avait besoin que de 2.000 m2 de bureaux pour une quarantaine d’agents, mais le permis accordé l’a été pour une superficie de 3.000 m2.

    Cela risque donc de durer encore un peu de temps avant que T-Palm ne lance la construction de ce bâtiment tour.

    Quelle sera donc, dans l’intervalle, la solution programmée ?

    Y aura-t-il un scénario intermédiaire visant à transformer les emplois dans des bureaux provisoires ?
  • Réponse du 22/07/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je tiens tout d’abord à souligner que la direction de la SPGE travaille activement à trouver une solution qui soit la plus rationnelle et fonctionnelle possible pour son installation à Verviers.

    La SPGE investigue actuellement plusieurs pistes. Comme l’évoque l'honorable membre, l’une des options serait d’installer des bureaux de la SPGE dans le bâtiment Tour, rue de Heusy, dont le promoteur est la société T-Palm. Je confirme que la SPGE est bien en discussion avec la ville de Verviers à ce sujet, mais, qu’à ce stade, il n’y a pas de décision arrêtée d’y occuper des locaux, en tout état de cause pas la totalité.

    La SPGE est également en discussion avec la SWDE, société avec laquelle, l'honorable membre le sait, elle entretient d'excellentes relations. Il s’agit là d’une alternative qui est également à l’étude. Il s’agirait alors d’occuper des bureaux dans un bâtiment existant ou à construire et appartenant à la SWDE.

    Enfin, le projet qui avait été imaginé dans un immeuble situé à la rue des écoles apparaît comme étant une option sans doute trop coûteuse.

    L'honorable membre l'aura donc compris, pour l’instant, trois options s'offrent à la SPGE. Celles-ci font actuellement l'objet d'analyses et de réflexions. Elles doivent prendre en compte plusieurs paramètres tels que notamment la surface nécessaire, l'accessibilité, la mobilité, le délai de mise à disposition, le coût, la rentabilité et aussi la gestion de situations transitoires éventuelles.

    Que l'honorable membre soit toutefois rassuré sur le fait que, tant la Direction que le Conseil d'administration de la SPGE - dont les réunions se tiennent déjà à Verviers - suivent ce dossier avec toute l’attention requise.