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Le projet de tram à Liège

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1251 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 19/07/2016
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Le Gouvernement wallon a annoncé fin avril que le projet de tram liégeois était toujours d’actualité et qu’il préparait un nouveau partenariat public-privé qui tiendrait compte des remarques d’Eurostat.

    L’avis de marché pour la manifestation des intérêts des entreprises a été publié le 9 juin dernier et l’échéance a été fixée au 26 septembre 2016.

    Pendant ce temps, des négociations sont toujours en cours entre les juristes de la SRWT, de la Région et ceux de l’Europe pour trouver une formule qui puisse convenir à Eurostat concernant le financement.

    Si les négociations n’aboutissent pas positivement, d’autres alternatives sont-elles envisagées ?

    Les entreprises qui auront manifesté leur intérêt pourront-elles toujours être prises en compte ?
  • Réponse du 02/08/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le Gouvernement a décidé le 24 mars 2016 de relancer une nouvelle procédure de marché pour le projet du tram de Liège, en maintenant son objectif de neutralité de l’opération en termes SEC.

    Par cette décision, le Gouvernement wallon a confirmé sa volonté de réaliser le tram à Liège.

    La Société régionale wallonne du Transport travaille sur la nouvelle procédure dans la perspective d’un traitement comptable par Eurostat des flux liés au contrat en dehors du périmètre de la Wallonie.

    L’attribution du nouveau marché pourrait avoir lieu au printemps 2018 dans la perspective d’une mise en service du tram au printemps 2022. Ce calendrier tient compte de la durée estimée des discussions avec l’Institut des comptes nationaux (ICN) et Eurostat pour cerner les modifications qui permettront de remédier aux points bloquants du projet de contrat précédent.

    L’objectif est donc bel et bien de répondre aux exigences d’Eurostat, et de faire aboutir favorablement les négociations, toujours dans un objectif de déconsolidation. La question d’alternatives qui seraient envisagées manque donc d’à-propos et est, en tout état de cause, prématurée.

    Le nouveau marché est accessible à toutes les entreprises qui souhaiteraient se porter candidates.