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L’empoisonnement d’animaux domestiques

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1263 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 20/07/2016
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Certains médicaments pour les humains peuvent être très mal tolérés par les animaux. Un médicament destiné à un chien peut aussi être dangereux pour un chat.

    L’utilisation chez un chat d’un antipuces pour chien peut avoir des effets néfastes. Environ 6% des appels reçus par le Centre Antipoisons concernent des animaux. Les chiens représentent à eux seuls 2436 appels soit plus des deux tiers et les chats 549 soit un sixième des coups de téléphone qui concernent des animaux. Ce sont en tous cas, des chiffres relayés par la presse dernièrement.

    Les produits comme les raticides, les boîtes antifourmis, les granulés antilimaces ou autres biocides seraient la première cause d’intoxication, un peu moins d’un tiers des cas.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il des mêmes retours  ?

    Malheureusement ces chiffrent montrent que le bon sens n’est pas le propre de tout propriétaire. Dès lors, comment les sensibiliser à cette problématique  ? Des actions en ce sens sont-elles menées  ? Vétérinaires, pharmaciens, éleveurs-commerçants, refuges ne devraient-ils pas systématiquement délivrer des conseils basiques sous forme de dépliants  ?

    Ne pourrait-on pas organiser en collaboration avec les acteurs concernés, des séances d’information qui alors seraient plus globales sur le bien-être animal au sein des communes wallonnes à destination des propriétaires ou futurs propriétaires d’animaux  ?
  • Réponse du 28/07/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il n’existe pas de statistiques officielles concernant les accidents domestiques par ingestion dont les victimes sont les animaux. Une partie de ceux-ci ne sont pas connus du Centre antipoison, car ils sont gérés directement par les propriétaires, les vétérinaires et/ou les pharmaciens.

    Les vétérinaires et pharmaciens sont évidemment formés et sensibilisés à donner toutes les informations sur l’utilisation des médicaments et prévenir « l’autoprescription ».

    Je pense que toutes les initiatives qui sensibilisent les propriétaires d’animaux domestiques sur les risques de tels accidents peuvent être soutenues bien que cela ne représente pas une priorité en termes de bien-être animal.

    Dans un contexte plus global d’action d’information menée par les communes, j’ai déjà pris une initiative en 2015 en encourageant les communes à ce que la compétence du Bien-être animal soit prise en charge par un membre du Collège communal dans le cadre de la sensibilisation à la stérilisation des chats errants.

    L’organisation de séances d’information à destination des propriétaires d’animaux est typiquement le genre d’action que ces échevins du bien-être animal pourraient organiser si cela se révèle nécessaire au sein de leur commune.