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Un éventuel arrêt TGV sur le site du Coucou

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1302 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 20/07/2016
    • de HENRY Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Je pense que l'information n'aura échappé à personne : il y a peu, plusieurs personnalités politiques du Hainaut, dont le collègue de Monsieur le Ministre, le ministre Di Antonio, annonçaient qu'elles avaient adressé une lettre à la SNCB pour envisager la création d'un arrêt des trains à grande vitesse à Maffle, plus précisément aux confis de Meslin-L'Evêque, Arbre et Mevergnies. Ce projet n'avait pas été évoqué préalablement et ne fait pas partie des priorités d'investissements qui ont été antérieurement identifiées par la Wallonie.

    Je voudrais donc entendre Monsieur le Ministre sur cette question.

    Quelle évaluation le Gouvernement wallon fait-il de ce projet ?

    Comment s'intègre-t-il dans la réflexion sur les investissements ferroviaires prioritaires ?

    Quels développements le Gouvernement soutiendra-t-il pour le Hainaut ?

    Quelle est sa réflexion par rapport aux propositions du conseil de développement de Wallonie Picarde transmises à la SNCB concernant la modernisation de la ligne 90 : du matériel roulant performant, une vitesse commerciale améliorée, des fréquences revues à la hausse et un déplacement de l'arrêt Cambron-Casteau pour le rapprocher de Pari Daiza ?

    A ce propos, Monsieur le Ministre peut-il nous dire où en sont les discussions avec le Gouvernement fédéral sur l'adoption du plan d'investissements ferroviaires ?

    Quels sont le cadre de la discussion et le calendrier prévu ?
  • Réponse du 01/08/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le Gouvernement wallon a défini et communiqué au ministre fédéral de la Mobilité et au CEO de la SNCB ses revendications au sujet du plan de transport de décembre 2017.

    Ces revendications ont, en outre, été rappelées par mon collègue Carlo Di Antonio lors de la réunion du comité exécutif des ministres de la mobilité de juin dernier.

    Elles comprennent aussi des exigences en matière de hausse des fréquences, d'augmentation de la vitesse commerciale et d'utilisation de matériel roulant performant.

    Les revendications du Gouvernement wallon concernent l'ensemble du territoire wallon, en ce compris le Hainaut, mais ne rentre pas dans le détail des intérêts locaux qui font l’objet d’autres types de concertation. J'ai eu l'occasion de présenter l’ensemble en détail lors de la séance plénière du Parlement. Je vous renvoie donc au compte rendu complet de cette séance.

    S'agissant de la question précise de Pairi Daiza, il m'apparaît que la proposition dont l’honorable membre parle pourrait être couplée à la revendication concernant la réouverture du Thalys wallon que vous soutenez certainement.

    Dans mon esprit, le TGV qui pourrait desservir Pairi Daiza devrait non pas se rendre à Bruxelles venant de Paris, mais poursuivre sa course vers Mons, Charleroi, Namur et Liège. De la sorte, toutes les grandes villes wallonnes retrouveraient une desserte directe en Thalys vers Paris et le parc Pairi Daiza.

    Il convient toutefois de vérifier la faisabilité technique, urbanistique et environnementale du développement de cet arrêt sur le site du Coucou, dans le respect bien évidemment des règlementations en vigueur et des riverains concernés.