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Les nouveaux projets de réhabilitation des sites à réaménager

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1285 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 22/07/2016
    • de PREVOT Patrick
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Monsieur le Ministre vient de lancer un appel aux investisseurs privés pour réaliser de nouveaux projets de réhabilitation des sites à réaménager. 292 sites sont identifiés au sein de 131 communes. Le Gouvernement wallon a prévu un budget de cinq millions d’euros pour nettoyer ces friches.

    L'aide peut être un accompagnement technico-administratif pour accélérer les procédures (permis, ...) ou un soutien financier sous la forme d'une prise de participation au capital ou d'une avance récupérable.

    Les candidats doivent rentrer les projets pour le 28 octobre 2016.

    Quelles sont les régions qui comptent le plus de friches ? Et inversement, quelles sont les régions qui en comptent le moins ?

    Combien de candidatures Monsieur le Ministre a-t-il déjà reçues ? Combien espère-t-il en recevoir à la fin de la période de l’appel à projets ? Combien de friches espère-t-il voir défrichées ?

    Quel avenir envisage-t-il pour les sites qui ne bénéficieront pas d’un nouveau projet de réhabilitation ?
  • Réponse du 29/07/2016
    • de PREVOT Maxime

    En toute logique, la localisation des friches industrielles dépend des anciens bassins économiques.

    En Wallonie, beaucoup d’industries se sont développées aux XIXe et XXe siècles le long du sillon Sambre et Meuse et donc, les régions qui comptent le plus de friches correspondent aux grandes villes wallonnes, Charleroi et Liège en tête. Par conséquent, c’est la Province de Luxembourg qui compte le moins de sites à réaménager.

    À l’heure actuelle, aucune candidature n’a officiellement été déposée, mais de nombreuses prises de contact ont eu lieu dès le lancement de cet appel et tant provenant d’investisseurs privés que de communes et intercommunales.

    À ce stade, il n’y a pas un nombre maximal de projets à sélectionner, ni de superficie minimale requise, et ce afin de permettre de recevoir un maximum de candidatures.