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Le fermeture de plusieurs agences de bpost en zone rurale

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 690 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 25/07/2016
    • de COURARD Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Bpost a révélé tout fraîchement que plusieurs bureaux de poste de Wallonie vont connaître des aménagements d’horaires, avec une réduction des temps d’ouverture et une perte importante de temps de travail.

    La Province la plus touchée est, sans grand étonnement, celle de Luxembourg, avec 14 agences qui seront partiellement fermées et l’équivalent de 7 temps plein perdus. Il est dit qu’elles fermeront au minimum une demi-journée par semaine. Je dis bien « minimum » car si l’on prend l’exemple de la commune de Bièvre, son bureau de poste sera fermé quatre demi-jours par semaine.

    Comme à l’accoutumée, ce sont les zones rurales qui sont les plus impactées par ce type de mesure. Ce désintérêt pour la ruralité, pire, ce sabrage des services dits publics se fait dans une indifférence totale, opérant presque à la banalisation d’un tel contexte.

    Les arguments qui sont de façon sempiternelle mis en exergue gravitent toujours autour de considérations économiques de rentabilité et de baisse de la fréquentation.

    Indéniablement et très logiquement, plus on supprime de services publics, moins il y aura de fréquentations.

    Jusqu’où allons-nous aller avec cet acharnement sur les zones rurales ?

    En tant que ministre de la Ruralité, quelles sont les marges de manœuvre de Monsieur le Ministre pour stopper cette asphyxie que nos campagnes sont en train de subir ?

    Concrètement, je lui pose une question très simple : que va-t-il faire ?
  • Réponse du 23/08/2016
    • de COLLIN René

    Les crédits de liquidation du budget 2016 sont consommés à hauteur des droits constatés à ce jour. Des moyens complémentaires ont été octroyés à hauteur de 4,324 millions d’euros dans le cadre de l'ajustement, notamment en matière de Feader et de subventions en matière d'infrastructures touristiques.

    Par ailleurs, 4 millions d’euros ont été mobilisés pour le soutien au développement des massifs forestiers. En fonction des besoins qui surviendraient d'ici la fin de l'année, des réallocations seront organisées.