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L'entretien du chemin de halage entre Beez et Marche-les-Dames

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1360 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 26/08/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le chemin de halage qui borde la Meuse entre Beez et Marche-les-Dames se prête magnifiquement à la promenade. Il constitue également un outil intéressant en termes de mobilité durable pour les riverains.

    Malheureusement, la circulation sur le chemin s'avère actuellement extrêmement difficile, celui-ci étant massivement envahi par la végétation. Sur certaines portions, il est même devenu impossible pour deux cyclistes de se croiser ou de rouler de front.

    Des travaux d'entretien s'avèrent donc nécessaires dans un délai assez bref de manière à permettre aux promeneurs et riverains de profiter à nouveau de ce cheminement.

    À quelle échéance le Département des voies hydrauliques procède-t-il ou fait-il procéder à l'entretien des chemins de halage ? Selon quelle méthode le Service public de Wallonie (SPW) détermine-t-il ce calendrier ?

    Monsieur le Ministre a-t-il été informé de l'état du chemin du halage entre Beez et Marche-les-Dames ? Dans quel délai sera-t-il nettoyé ?
  • Réponse du 12/09/2016
    • de PREVOT Maxime

    Pour rappel, ce chemin de halage entre Beez et Marche-les-Dames est effectivement utilisé par divers promeneurs, mais ne constitue pas le RAVeL longeant la Meuse qui est situé sur l’autre rive.

    Et, en effet, ce chemin de halage était confronté à de la végétation envahissante. Une double intervention à ce niveau a eu lieu les 31 août et 1er septembre derniers pour dégager de manière durable le bord du chemin côté au pied du talus du chemin de fer.

    Il est vrai que l’entretien de ce tronçon de halage a été réalisé tardivement, en raison d’une panne technique du tracteur-faucheur et aussi d’une insuffisance de personnel ouvrier cet été à la DGO2.
    Il convient par ailleurs de souligner que l’entretien de ce tronçon de halage est particulièrement difficile vu la configuration des lieux et requiert donc davantage de prestations manuelles qu’à d’autres endroits du domaine.

    Pour répondre à la demande de l'honorable membre au niveau de l’organisation de l’entretien des chemins de halage, je précise que jusqu’à cette année, les trois districts de la Direction des Voies hydrauliques de Namur procédaient au fauchage des berges et des bords de chemins de halage ainsi que des RAVeL avec le personnel ouvrier et le matériel de l’administration.

    Au cours d’une année, la planification des travaux d’entretien des berges et abords de la voie d’eau et de ses chemins tient compte :
    -       Des saisons et de la pousse des végétaux (présence ou non de sève, pousse précoce ou tardive, intérêt biologique de la flore, nidifications,…) ; la fréquence et les dates d’intervention peuvent donc varier d’une année à l’autre,
    -       De la demande formulée aux districts d’effectuer des fauchages tardifs afin de préserver la flore particulièrement intéressante sur certaines berges (préservation de la qualité écologique des berges),
    -       De la nécessité de préserver un bon état des bords de voirie, des perrés et des maçonneries tout en tenant compte tenu des souhaits émis par le DNF et le Contrat de Rivière Haute Meuse de maintenir autant que possible une végétation sur les berges mêmes maçonnées et d’éviter leur minéralisation complète
    -       De la fréquentation des chemins
    -       Des nécessités de sécurité et d’accès des usagers,
    -       Des disponibilités du personnel ouvrier affecté également à d’autres tâches.

    Une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour procéder dans le futur aux travaux d’entretien de la végétation (tontes, fauchages et élagages) ainsi que sur une externalisation éventuelle de certaines prestations est actuellement menée au sein de la Direction des Voies hydrauliques de Namur.