/

La maltraitance animale

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1339 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/08/2016
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Le 22 juin 2016, 1.005 plaintes avaient été déposées pour maltraitance animale auprès du Service bien-être animal. Or, l’année passée, le nombre de plaintes était de 1.635 pour l’ensemble de l’année, ce qui laisse supposer qu’en 2016 le nombre de plaintes sera largement supérieur à celui de 2015.

    Un article de La Meuse du 4 août 2016 souligne que le Service aurait trop de plaintes à traiter, et que dès lors il s’occupe des cas prioritaires. En l’absence de certaines informations, le service invite les plaignants à compléter celles-ci ou à s’adresser au service de police de leur commune.

    Vu le nombre élevé de cas à traiter par le Service bien-être animal, existe-t-il des collaborations actives avec les ASBL de protection des animaux et, si oui, de quelle manière sont-elles mises en place ?
  • Réponse du 06/09/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Une collaboration active existe avec les polices locales et un grand nombre d’associations de protection des animaux (SPA). Cette collaboration s’est mise en place de manière informelle au fil des années, et ce, essentiellement, avec les associations qui disposent de personnel sur le terrain.

    La collaboration consiste en la transmission de plaintes jugées non prioritaires. Les associations gèrent la plainte avec les moyens « non contraignants » dont elles disposent et si la situation ne peut être réglée de cette manière, elles demandent l’appui de l’Unité du Bien-être animal (UBEA).

    Dans d’autres cas, suite à la lecture des informations figurant sur le formulaire de plainte online, s’il apparait qu’une SPA a été informée de ce même fait, l’UBEA prend alors contact avec la SPA afin de voir si la plainte a été traitée.

    De plus, la plupart des associations de protection animale disposent des coordonnées de l’agent de l’UBEA compétent pour leur territoire. Des contacts réguliers et réciproques permettent l’échange d’informations, et ce même en dehors des heures de service.