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Une Wallonie 100 % bio

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1346 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 05/09/2016
    • de MORREALE Christie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Le 25 mai dernier, suite à une question d’actualité, Monsieur le Ministre confirmait ses propos tenus dans la presse, quelques jours plus tôt et selon lesquels, il voulait une Wallonie 100 % bio d’ici à 2025, voire 2030.

    Il s’agit là d’une déclaration ambitieuse, à laquelle son collègue, en charge de l’agriculture ne semble pas opposé. Il annonçait d’ailleurs, dans le cadre du lancement de la foire agricole de Libramont, une modification du plan stratégie bio en élargissant la surface agricole utilisée (SAU) à 17,4 % du territoire wallon. Il assurait également s'exprimer avec le soutien de la Fédération wallonne de l'agriculture (FWA).

    Si l’on connaît déjà les intérêts environnementaux et sanitaires qui motivent cet objectif, il évoquait également, en réponse à la question parlementaire, qu’il s’agissait également d’un projet économique prometteur. À ce sujet, il annonçait le lancement d’une étude, réalisée en Croatie et qui permet de mesurer cet impact économique. Elle devait être adaptée à la Région wallonne.

    Monsieur le Ministre, peut-il me dire qui est chargé de réaliser cette étude ? 

    Quand disposera-t-il des résultats de cette analyse ? 
  • Réponse du 20/09/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le projet évoqué est le projet d’une Wallonie sans pesticides et donc zéro phyto, proposition résumée par la presse à une Wallonie 100 % bio, ce qui n’est pas exactement la même chose.

    Diverses études ont été réalisées, notamment en Croatie, par le Dr Darko Znaor.

    Suite à des contacts avec plusieurs professeurs d’universités en Wallonie, j’ai confié au Professeur Philippe Baret, actuel doyen de la Faculté des bioingénieurs de l’université catholique de Louvain, la coordination d’une première étude sur le sujet.

    Cette étude réalisée en collaboration avec le Dr Znaor vise à évaluer les conséquences environnementales et économiques d’une conversion de l’agriculture wallonne vers un modèle à faible apport d’intrants. Il s’agit d’une première étude pour évaluer l’intérêt d’un tel changement et non d’une étude sur les modalités de celui-ci, lesquelles devront être discutées avec les secteurs concernés.

    Cette première étude devrait être clôturée dans un délai de deux mois.