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L'asphaltage du RAVeL

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1376 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 09/09/2016
    • de DE BUE Valérie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le Gouvernement wallon a décidé de dégager 2,5 millions d’euros supplémentaires tous les ans pour la politique du RAVeL. Dans ce cadre, plusieurs parties de RAVeL vont être asphaltées. Si cela peut plaire aux cyclistes, les personnes habituées à la course à pied ne sont pas toutes du même avis.

    Cela peut paraître dérisoire, mais il y a là une vraie demande de ces personnes qui auront moins de plaisir de courir sur une surface aussi dure.

    Il existe des alternatives comme des pistes faites de copeaux afin de permettre aux coureurs d'avoir une surface plus souple sous les pieds.

    Des études ont-elles été menées pour voir la possibilité de mettre en place une surface de course comme celle-ci ?
    Monsieur le Ministre a-t-il déjà pris des renseignements sur la faisabilité ?

    Est-il prévu de réfléchir à la mise en place, à côté de l'asphaltage classique, d'une partie plus souple pour les coureurs ?
  • Réponse du 23/09/2016
    • de PREVOT Maxime

    L’asphaltage des pré-RAVeL que j’ai initié a pour objectif de permettre d’offrir un réseau RAVeL accessible à tous, qu’il s’agisse traditionnellement des piétons et des cyclistes, mais aussi des personnes à mobilité réduite ainsi que des cavaliers et des joggeurs.

    Le réseau RAVeL comprend, de manière standard, outre une bande asphaltée, d’une largeur normale de 2m50, une bande adjacente en revêtement meuble, d’une largueur habituellement de 1m50, pour les utilisateurs désireux d’un revêtement plus mou, dont les joggeurs.

    La suggestion que fait l'honorable membre correspond dès lors aux standards d’aménagement du RAVeL depuis plusieurs années et également pour les asphaltages en cours ou programmés dans le cadre du plan RAVeL que j’ai mis en place en y consacrant 10 millions supplémentaires aux budgets récurrents d’ici la fin de la législature, soit 32 millions au total.

    La nature du revêtement meuble est généralement du sable, du poussier ou de la cendrée convenant également aux chevaux.

    Concernant l’usage de copeaux, il faut préciser que ce type de revêtement pose divers problèmes sur le plan pratique. En effet, même si ce matériau est en effet parfois utilisé pour revêtir certains sentiers pédestres, il est, d’une part, peu praticable pour les chevaux et est, d’autre part, couteux en entretien, car il nécessiterait des interventions de remise en état très fréquentes, vu la fréquentation importante du RAVeL et il ne faut pas perdre de vue que l’entretien ordinaire est du ressort des villes et communes. Je ne souhaiterais dès lors pas induire des frais complémentaires pour les pouvoirs locaux, raison pour laquelle mes services privilégient des revêtements demandant un entretien moindre pour les parties meubles des voies du RAVeL.