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Le groupement d'employeurs "Udil.ge"

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 473 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 09/09/2016
    • de GILLOT Frédéric
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    D'après les chiffres que donne Monsieur le Ministre, des travailleurs issus de chez Udil.ge auraient un contrat à durée indéterminée (CDI) ou un contrat à durée déterminée (CDD), 86 pour les premiers et 110 pour les seconds.

    Mes questions portent sur les employeurs qui ont octroyé ces contrats.

    Sur l’ensemble de ces 196 contrats, combien ont été conclus par des entreprises faisant partie du groupe d’employeurs composant Udil.ge et combien par d’autres entreprises extérieures à ce groupement d’employeurs ?

    Quel est le détail de ces entreprises ? Monsieur le Ministre peut-il donner le détail du nombre de CDI et de CDD à ce sujet ?
    Pour être plus clair, où sont ces CDD et ces CDI ?

    Pour ce qui concerne les CDD, quelle est la durée moyenne des contrats conclus ?

    Je voudrais en outre avoir le sentiment de Monsieur le Ministre sur le fait qu’ArcelorMittal utilise des travailleurs anciennement CDI, licenciés par l’entreprise, et réengagés ensuite sous contrats CDD via Udil.ge.
  • Réponse du 23/12/2016
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le dispositif mis en place par UDIL.GE en vue de la réinsertion des travailleurs licenciés par ArcelorMittal comprend prioritairement les missions réalisées par les travailleurs mis à disposition des entreprises membres du groupement d’employeurs, mais également un encadrement individuel du travailleur afin qu’il soit acteur de sa recherche active d’emploi. Cette recherche d’emploi est renforcée par un plan de formation individuel afin d’actualiser et d’augmenter ses compétences et par conséquent d’être plus en adéquation avec les demandes du marché de l’emploi.

    La législation belge sur les groupements d’employeurs impose aux entreprises membres d’UDIL.GE d’être responsables solidairement, ce qui peut constituer un frein à l’adhésion de certaines entreprises. C’est pourquoi le dispositif d’accompagnement de recherche active d’emploi est un réel atout pour décrocher un contrat auprès d’entreprises ne désirant pas adhérer au groupement d’employeurs.

    ArcelorMittal est un membre d’UDIL.GE et une série de travailleurs d’UDIL.GE y sont actifs dans le cadre de l’activité de démantèlement, notamment du HF6 à Seraing, tandis que d’autres travailleurs, à leur demande, sont en mission sur des lignes de production, afin de préserver et d’augmenter leurs compétences, comme cela était prévu dans le préaccord social.

    Au niveau des contrats CDI, la ventilation des travailleurs réinsérés suivant les secteurs d’activités est la suivante :
    * 54 % dans les secteurs fabrications métalliques/sidérurgie,
    * 8 % dans le transport et la logistique,
    * 5 % dans la maintenance industrielle,
    * 3,5 % dans la chimie,
    * 3,5 % dans l’agro-industrie,
    * 3,5 % dans l’environnement,
    * 2,5 % dans l’énergie,
    * 2,5 % chauffage – air conditionné- ventilation,
    * 7 % dans l’enseignement technique,
    * 6 % dans les entreprises publiques (AIDE, TEC, SNCB,..)
    * et 4,5 % au sein de différentes communes.

    Les entreprises membres qui ont engagé un travailleur d’UDIL.GE représentent 65 % des employeurs, avec une forte prédominance du secteur des fabrications métalliques.
    La ventilation par secteur d’activités pour les contrats CDD est différente :
    * 64 % dans les secteurs fabrications métalliques/sidérurgie,
    * 18 % dans le secteur agroalimentaire,
    * 9 % dans des entreprises publiques,
    * et 9 % dans les communes.

    Les entreprises membres représentent 32 % des employeurs et la durée des CDD fluctue entre 3 et 9 mois avec, dans la plupart des cas, une opportunité d’obtenir un CDI.