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La pollution de l'air

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1360 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 13/09/2016
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Une nouvelle étude britannique montre que les particules toxiques, venant notamment des pots d’échappements, industries, ou centrales, ont été détectées dans le cerveau humain.

    La Vrije Universiteit Brussel (VUB) avait également découvert un lien entre la pollution de l’air et l’inflammation cérébrale (qui augmenterait le risque de développer des maladies mentales).

    Déjà en début d’année, l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) recensait 12 000 décès prématurés par an en Belgique et 400 000 en Europe.

    Au regard de ces nouveaux chiffres assez effrayants, Monsieur le Ministre peut-il développer les mesures mises en œuvre en Wallonie afin de lutter efficacement contre la pollution de l’air ?

    Enfin, quels sont les projets que le Gouvernement envisage pour une meilleure qualité de l’air dans les années à venir ?
  • Réponse du 29/09/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    La teneur en polluants de l’air ambiant ne peut dépasser les valeurs limites imposées par l’AGW du 15 juillet 2010 relatif à l’évaluation et à la gestion de l’air ambiant.
    La qualité de l’air en Wallonie est étroitement surveillée au travers d’un réseau de 23 stations de mesures permanentes installées sur le territoire wallon et par 17 camions laboratoires. Seuls les niveaux en PM10 - Particules en suspension dans l’air dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 micromètres - appelées couramment « particules fines » ont dépassé les normes imposées dans certaines zones du territoire au cours des 10 dernières années. Pour respecter les niveaux de qualité d’air requis par l’Union européenne en ce qui concerne les matières particulaires, le Gouvernement wallon a imposé un plan d’actions.
    Depuis 2015, la norme est respectée sur l’ensemble du territoire wallon. L’évolution positive de la qualité de l’air montre que le plan et les actions supplémentaires ont porté leurs fruits.

    Nonobstant, au vu des impacts des NOx et PM sur l’environnement et la santé, j’ai déposé lors de la séance du Gouvernement wallon du 29 avril 2016 des propositions de nouvelles mesures pour réduire encore davantage les émissions de ces polluants.

    L’Administration a été chargée de mettre en place des groupes de travail composés des parties prenantes publiques et privées pour définir les modalités de mise en œuvre. Ces mesures ont trait notamment au développement de zones de basses émissions dans certaines agglomérations, à la réduction drastique du brûlage de déchets à l’air libre et à la réduction des émissions diffuses de particules.