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La finalisation des travaux du merlon antibruit de Rhisnes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1387 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 15/09/2016
    • de HAZEE Stéphane
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Faisant suite à ma précédente question et à la réponse de Monsieur le Ministre, datées de mars 2015, je souhaite faire le point avec lui pour ce qui concerne le merlon antibruit de Rhisnes.

    Il faut rappeler que j'ai déjà interrogé son prédécesseur, le Ministre en charge des Travaux publics, fin 2012 et début 2014, et que depuis, rien n'a été réalisé au niveau du recouvrement végétal, qui reste essentiel pour finaliser ce chantier, tant du point de vue de sa fonction première que sur le plan de la stabilité de l'ouvrage. Il est même à déplorer que les arbres qui se dressaient à la sortie N° 12 de la E42 ont été abattus, sans replantation. 

    Il semble pertinent que les riverains proches et les habitants de l'entité soient assurés que ce merlon remplit bien ses fonctions et que l'ensemble de l'aménagement prévu sera entièrement réalisé très prochainement.

    Je souhaiterais l'interroger plus avant sur ces deux points.

    Tout d'abord, en ce qui concerne la diminution des nuisances sonores subies, il confirmait dans sa réponse que le merlon de Rhisnes est « actuellement parfaitement opérationnel » et que « l’objectif de réduction des nuisances sonores a été atteint ».

    Il indiquait que le Département des expertises techniques avait, dans son rapport d’analyse datant de mars 2014, confirmé que « la présence du merlon conduit à une amélioration tout à fait audible et significative du confort acoustique des riverains ».

    Afin de mieux évaluer l'impact positif de cet aménagement, Monsieur le Ministre peut-il communiquer des informations relatives aux mesures acoustiques relevées avant et après la construction du merlon, notamment pour les riverains de la rue de Suarlée les plus proches de l'autoroute ?

    Par ailleurs, il apparaît que le site régional consacré à la cartographie du bruit en Wallonie continue d'indiquer les mesures prises en 2006, soit avant la réalisation des travaux. Il me semble utile pour les riverains et toutes autres personnes intéressées de pouvoir bénéficier de données mises à jour.

    Pour ce qui est du recouvrement végétal, Monsieur le Ministre annonçait que le dossier était en préparation auprès de la Direction des routes de Namur et « sera présenté à la SOFICO dans les prochains mois pour répondre aux exigences du permis d’urbanisme ».

    Je m'étonne du temps pris pour finaliser ce chantier, réalisé il y a plusieurs années et me permets de réitérer mes questions.

    Monsieur le Ministre peut-il indiquer où en est ce dossier ?

    Le marché ad hoc relatif à la plantation des arbustes et autres éléments végétaux a-t-il été lancé et attribué ?
    Le cas échéant, quelle entreprise est chargée de le réaliser et quel est le calendrier prévu pour la plantation du revêtement végétal ?

    Quand peut-on espérer une conclusion de ces travaux en souffrance depuis plusieurs années ?
  • Réponse du 05/10/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le permis d’urbanisme délivré pour la création du merlon impose effectivement des plantations. Elles ne sont pas encore réalisées, mais un marché est en cours d’approbation. Il y a lieu toutefois de spécifier que ces plantations jouent un rôle purement esthétique, mais n’interviennent pas dans l’effet antibruit du merlon.

    Suite à la construction dudit merlon, un rapport d’analyse de nuisances sonores a été établi par la Direction de l’expertise des ouvrages du Service Public de Wallonie. Le niveau de bruit mesuré dans la rue de Suarlée avant la création du merlon était de 66,1 dB. La mesure effectuée après la mise en place du merlon est de 60,8 dB. Ces mesures ont été faites dans des conditions normalisées et c’est la différence entre les deux mesures qu’il est important de retenir. Il est à ce sujet utile de rappeler que les mesures de bruit suivent une échelle logarithmique. Une réduction de plus de 5 dB correspond à une réduction de plus de deux tiers du niveau de bruit.

    Ces valeurs attestent donc de l’efficacité du merlon mis en place.