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Le projet de "GPS antipollution"

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1373 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 15/09/2016
    • de GERADON Déborah
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Un article paru dans la presse relatait un projet bruxellois visant à lutter contre la pollution.

    En effet, Bruxelles disposera d’ici 2017 d’une véritable cartographie de ses rues les plus polluées.
    Objectif : détecter les points noirs, créer des pistes cyclables, et même une sorte de GPS, ou de « Google Map », de la pollution ce qui permettrait ainsi aux cyclistes et piétons d’adapter leur itinéraire.

    Concrètement, 45 volontaires seront prochainement munis d’un appareil mesurant la pollution. Cet appareil de mesure sera attaché à leur vélo et enregistrera les données de leurs trajets quotidiens, ce qui permettra de tracer une véritable carte, quai varie en fonction de l’heure, de la pollution à Bruxelles. Ce système servira également de base de données pour créer des pistes cyclables supplémentaires.

    Ce projet innovant pourrait également être développé en Wallonie. Monsieur le Ministre a-t-il connaissance de ce projet ?
    Si tel est le cas, envisage-t-il une telle étude en Région wallonne ?
  • Réponse du 29/09/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le projet bruxellois évoqué sur la mesure de la qualité de l’air par des appareils portables a été initié par Bruxelles-Environnement fin 2013. Ledit projet ExpAir : « Evaluer l’EXPosition individuelle des Bruxellois à la pollution urbaine de l’AIR » vise à évaluer l’exposition des Bruxellois à la pollution de l’air intérieur et extérieur. C’est dans le cadre de ce projet qu’un appel aux volontaires a récemment été lancé aux membres du GRACQ bruxellois afin de réaliser des mesures itinérantes sur des parcours cyclistes.

    Ce projet bruxellois est jumelé avec le projet wallon ExtraCar « Exposition au trafic et carbone noir », qui est en cours depuis avril 2014 et réalisé par l’ISSeP. Les villes pilotes ayant fait l’objet de ces mesures en Wallonie sont Liège et, dans une moindre mesure, Namur.

    ExpAir et ExtraCar se sont plus particulièrement focalisés sur la mesure des concentrations en carbone noir lors des trajets en ville. Le carbone noir, particule ultrafine,est un très bon indicateur de la pollution due aux principales sources de pollution urbaine que sont les émissions du trafic et du chauffage.

    Les résultats de ces deux projets retiennent tout mon intérêt. Ils complètent et affinent les données obtenues par le réseau de mesures des stations fixes. Leur utilisation permet de cartographier beaucoup plus précisément la pollution et de cerner les hotspots de pollution. L’exploitation de tels outils constitue pour les autorités régionales et communales des sources d’informations pour améliorer localement la qualité de l’air.