/

Les conséquences du Brexit pour l'aéroport de Charleroi

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1377 (2015-2016) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 15/09/2016
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Un article récemment paru dans La Libre évoquait la possibilité que l’entreprise de vol low-cost Ryanair soit interdite de vol en Europe. La cause principale en serait le Brexit. En effet, il semble, selon l’analyste, que l’actionnariat principalement anglais et étasunien soit un risque pour la compagnie qui se verrait considérée comme étrangère si le Brexit devenait réalité. La Commission impose que les prises de participations étrangères n’excèdent pas 49,9 % du capital d'une entreprise européenne, or, en l’état, l’actionnariat détenu par des fonds américains et anglais dépasse largement les 62 %. Une sortie de la Grande-Bretagne confirmerait cette situation. Ryanair, ce n’est un secret pour personne, est aussi la dynamo qui insuffle l’énergie et les moyens au développement de l’aéroport de Charleroi et donc lui offre des perspectives de développement et d'opportunités dans une région déjà si durement frappée économiquement. La fermeture de Caterpillar en est un triste exemple.
     
    Ma question vise à savoir, si Monsieur le Ministre a été informé de la situation par l’entreprise de transport Ryanair des risques que représenterait un Brexit pour la compagnie et consécutivement, pour l’aéroport de Charleroi.

    Ce risque est-il constamment évalué ?

    Est-ce que des alternatives existent ou sont-elles envisagées ?

    Est-ce que des contacts sont en cours avec ses homologues du Gouvernement en ce sens ?

    Bien que le Brexit ne soit aujourd’hui qu’une probabilité, Monsieur le Ministre conviendra comme moi qu’il vaut mieux anticiper ce scénario et garantir au pays de Charleroi et à la Wallonie, les moyens nécessaires à son développement.
  • Réponse du 20/09/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette question relève de la compétence de mon collègue le Ministre René Collin. J'invite l'honorable membre à lui poser sa question.