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Les cancers dans la commune de Fernelmont

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 8 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 21/09/2016
    • de MORREALE Christie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a plusieurs mois, une habitante de Fernelmont témoignait de sa grande inquiétude par rapport à l’utilisation massive de pesticides dans l’agriculture. En effet, dans une rue de cette commune rurale, cette habitante a relevé un taux particulièrement élevé de cancers : sur une douzaine d’habitations, on dénombre 9 cancers.

    La Direction de la Santé Environnementale de l’AViQ a été contactée par les autorités communales et a pris en charge le dossier selon la procédure établie pour la « prise en charge par étape des suspicions de cluster ». L’administration a déjà interrogé la Fondation Registre du cancer – cofinancée par la Région wallonne – qui enregistre, répertorie et analyse les variations d’incidence éventuelles des cas de cancers en Belgique.

    A la fin du mois de juin, une réunion s’est tenue pour informer les habitants des résultats de cette étude. Celle-ci a été accueillie de manière mitigée par les habitants, qui estimaient que toute la lumière n’avait pas été faite.

    Monsieur le Ministre annonçait donc, il y a quelques jours via la presse écrite, qu’une nouvelle analyse allait être lancée.
    Peut-il me préciser quels spécialistes seront entendus ?

    Quand ces conclusions seront-elles connues ?

    Les médecins lors de la première réunion publique insistaient sur la pertinence d’une étude à large échelle, sur l’ensemble de la Hesbaye par exemple. Une telle enquête est-elle aujourd’hui envisagée ?
  • Réponse du 12/10/2016
    • de PREVOT Maxime

    À la première question, sur la composition du Comité d’experts qui va être constitué, sachant que j’ai d’ores et déjà pris des contacts, qui ont démarré depuis quelques jours, avec plusieurs spécialistes en épidémiologie, oncologie et toxicologie des trois universités francophones. En outre, si les membres du Comité devaient estimer utile de s'adjoindre une autre expertise à laquelle je n'ai pas pensé, cela serait bien entendu possible.

    En ce qui concerne le timing pour la remise des conclusions du Comité, il faudra évidemment être raisonnable dans la durée de l’étude, mais si on veut être rigoureux dans l'analyse, ce sera aux scientifiques, au vu de leur expertise, de me suggérer un délai.

    Enfin, je le répète, cette étude nouvelle portera sur l'ensemble du dossier pour compléter, affiner et explorer de manière additionnelle les éléments qui n'auraient pas été abordés suffisamment ou adéquatement dans le rapport de l'AViQ.