/

L'usage des pesticides agricoles et la santé des riverains

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 10 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 21/09/2016
    • de MORREALE Christie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La dérive des pesticides dans l’air résulte d’un déplacement des particules et résidus hors des zones ciblées, pendant et après la pulvérisation des produits. Si l’on sait que ce phénomène de dérive existe, l’on connait peu, voire quasiment pas, le niveau d’exposition aux pesticides de la population rurale, urbaine ou encore des enfants en Wallonie.

    Pourtant, l’inquiétude des citoyens face à la pollution de l’air par les produits chimiques utilisés dans l'agriculture est de plus en plus importante. Si l’on parle du cas de Fernelmont, par sa triste actualité, de manière générale, les habitants des campagnes sont très inquiets.

    Le projet Expopesten, mené par l'ISSeP et le CRA-W, et qui a démarré en octobre 2014, a pour objet de fournir une première évaluation de l’exposition environnementale de la population wallonne aux pesticides.

    Courant sur une durée de trois ans, le projet doit évaluer l’exposition des Wallons par inhalation aux pesticides présents dans l’air ambiant. Il est également question d’évaluer l’influence d’une zone d’agriculture intensive sur l’exposition aux pesticides d’une population d’enfants.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre de la directive 2009/128/CE selon laquelle la Région est compétente pour assurer la protection des groupes vulnérables ainsi que dans l’action du Programme wallon de réduction des pesticides (PWRP).

    Les premiers échantillons d’air ont été prélevés en juin 2015. Dès lors, quels sont les premiers résultats ?

    Alors que, dans la commune de Fernelmont, on dénombre énormément de cancers, les conclusions de cette vaste étude, qui devrait être terminée pour le mois d’octobre 2017 seront-elles disponibles à cette date ?
  • Réponse du 07/10/2016
    • de PREVOT Maxime

    La totalité de la question de l'honorable membre concerne des matières qui relèvent des compétences de mon collègue Carlo DI ANTONIO. C’est lui, en tant que Ministre de l’Environnement, qui a autorité de tutelle sur l’ISSeP, qui sera à même de lui répondre sur les résultats de l’étude en fonction de son état d’avancement sur laquelle elle m’interroge.