à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie
Pendant que les ministres belges en charge du climat viennent à nouveau de reporter les conclusions de leur accord de répartition de l’effort climatique pour 2020, l’Union européenne (UE) ouvre la négociation suivante. Et cette fois-ci, elle place la barre très haut.
En effet, pour l’objectif 2020, la Belgique devrait réduire de 15 % les émissions des secteurs qui ne sont pas soumis aux quotas d’émission et pour 2030, c’est 35 % que la Commission européenne propose.
L’objectif fixé à la Belgique est disproportionné estime la Fédération des entreprises de Belgique (FEB).
Les pays de l’UE se sont accordés, en 2014, sur un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % à l’horizon de 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
Cet accord s’inscrit dans un objectif global de limitation du réchauffement climatique à 2°C maximum.
Si l’on va célébrer l’Accord de Paris, comment justifier les critiques dès qu’il s’agit de les mettre en œuvre ? Si l’objectif commun à l’UE est de réduire les émissions de CO2 de 40 % par rapport à 1990, la proposition de la Commission restant inférieure à ce seuil, comment ne pas taxer les réactions de la FEB et de la ministre fédérale de schizophréniques ?
Puis-je demander à Monsieur le Ministre de donner son analyse par rapport à la proposition de la Commission ? Ne faut-il pas, en effet, transformer l’objectif climat en défi socio-économique ? Quelle devra être la quote-part wallonne et son coût dans la partie climat à négocier pour 2030 ?
Réponse du 31/01/2017
de STOFFELS Edmund
Pas de réponse du Ministre questionné (démission du Ministre)