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Les déclarations de Monsieur le Ministre Prévot en matière institutionnelle

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 3 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 23/09/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Le projet libéral de manifeste a été retravaillé : le premier projet parlait d’un fédéralisme à quatre Régions et la suppression de la Fédération Wallonie-Bruxelles, cette idée n’est plus du tout reprise dans le nouveau projet de texte doctrinal libéral. Les réformateurs gardent donc la ligne officielle de l’unité entre les Francophones wallons et bruxellois. 

    Interrogé sur la possibilité de régionaliser rapidement la Culture et l’Enseignement, le ministre Prévot tient les propos suivants : « ce ne sont pas des idées qui me hérissent le poil. Aujourd’hui, davantage que la répartition des compétences, c’est la manière dont elles s’exercent qui doit être repensée. On a besoin d’un lien très fort entre Bruxelles et la Région wallonne. Est-ce qu’un parlement et un gouvernement spécifiques pour la Fédération Wallonie-Bruxelles sont le bon outil ? On peut en débattre. » Ces propos ont été tenus dans Le Soir du 9 juillet 2016 et repris dans La libre du 11 juillet 2016.

    Il s’agit d’un revirement de position exprimée par un vice-ministre-président wallon.

    Est-ce une position concertée au sein du Gouvernement wallon ?

    Est-ce une position qui décrit l’aboutissement souhaitable d’un nouveau « round institutionnel » ou est-ce une position de combat institutionnel pour faire « monter le prix » que les Flamands devront payer, sachant que Bruxelles va être la pomme de discorde entre les Flamands et les Francophones et sachant également que le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale propose que chaque parti présente des listes mixtes (Francophones et Néerlandophones) ?
  • Réponse du 14/10/2016
    • de MAGNETTE Paul

    Comme l’honorable membre, je lis attentivement la presse et, notamment, les positions institutionnelles qui y sont développées par des responsables politiques ou académiques.

    Celles évoquées dans la présente question relèvent du positionnement d’élus, s’exprimant dans le cadre de la réflexion à l’œuvre au sein de leur parti et qui atteste, effectivement, parfois, de profondes évolutions. Il ne m’appartient donc pas de me prononcer à leur sujet en ma qualité de Ministre-Président.

    Comme je l’ai précisé à maintes reprises, cette réflexion démocratique est naturelle et utile. Elle contribuera à forger les positions que les différentes formations présenteront aux citoyens, le moment venu.

    Il ne s’agit pas d’une question « de Gouvernement », mais bien d’une question politique au sens plein du terme, qui doit être considérée comme telle, pour nourrir le débat de société permanent auquel chacun est invité à prendre part.