L'appel lancé par l'Union wallonne des agences immobilières sociales
- Session : 2016-2017
- Année : 2016
- N° : 35 (2016-2017) 1
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Question écrite du 03/10/2016
- de STOFFELS Edmund
- à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie
À l'heure actuelle, les 30 AIS gèrent un parc de 5.500 logements.
D'après Alexandre Borsus, responsable de l'Union wallonne des AIS : « Entre 2014 et 2017, la croissance des logements pris en location est de 30 %, alors que l'enveloppe régionale (5,5 millions d'euros) est fermée. Alors que la Région va avoir besoin de 250.000 nouveaux logements dans les 15 prochaines années, elle nous demande de prendre notre part en augmentant de 8 % par an notre activité. Nous ne voulons pas le faire au détriment de l'accompagnement social. ».
Selon Maggy Yerna, Echevine du logement à Liège : « A Liège, nous avons près de 20 demandes par semaine émanant de propriétaires privés. Nous faisons le tri, il est hors de question de prendre des risques à la place du propriétaire privé qui a les moyens. ».
D'après André Beauvois, Président de l'AIS Ourthe-Amblève : « Face à la haute pression immobilière dans les communes rurales, l'AIS est un outil complémentaire aux sociétés de logements publics. Continuer à geler l'enveloppe relative à l'accompagnement social c'est courir à la catastrophe. ».
S'il y a un moyen de relancer le logement inoccupé, l'AIS joue un rôle essentiel.
À mes yeux c'est une formule qui permet de réagir beaucoup plus rapidement par rapport à la demande que de construire des nouveaux.
De plus c'est une formule plus souple que le système à point qui règle l'attribution du logement social.
Ne faut-il dès lors pas répondre positivement au cri d'alarme lancé par l'Union des AIS ? Et dégeler leurs dotations ? Des pistes de financement se sont-elles dégagées lors du dernier conclave budgétaire ?
Réponse du 31/01/2017
- de STOFFELS Edmund
Pas de réponse du Ministre questionné (démission du Ministre)