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Dépendance au jeu.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 94 (2004-2005) 1

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  • Question écrite du 30/05/2005
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à VIENNE Christiane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Il est aujourd'hui clair que de plus en plus de personnes souffrent d'un véritable problème de dépendance au jeu et, plus particulièrement, aux jeux de hasard. Tout comme le sait Madame la Ministre, toute forme de dépendance peut avoir de très lourdes répercussions à la fois pour la personne qui en souffre, mais également pour la famille et l'entourage.

    En 1999, on estimait que, rien que pour la Flandre, plus de 450 personnes devaient être traitées annuellement pour un problème de dépendance au jeu.

    Madame la Ministre peut-elle me dire ce qu'il en est pour la Région wallonne ? Combien de personnes doivent être traitées annuellement en Région wallonne dans les centres de santé mentale pour un problème de dépendance au jeu ?

    Par ailleurs, une étude sur ce problème a débuté en 2004 en collaboration avec l'Etat fédéral et les Communautés flamande et germanophone. Comment la Région wallonne a-t-elle été associée à ce projet d'étude sur la dépendance au jeu ? Quels sont les moyens qui ont été mis à disposition dans le cadre de la réalisation de cette étude ? Pour quand les premiers résultats sont-ils attendus ?
  • Réponse du 13/09/2005
    • de VIENNE Christiane
    Les données statistiques relatives aux personnes traitées en matière de dépendance au jeu dans les services de santé mentale ne sont pas encore accessibles car leur recueil est actuellement en cours.

    En effet, le décret du 4 avril 1996 relatif à l'agrément et au subventionnement des services de santé mentale impose à ces services de fournir des données anonymes à caractère épidémiologique au Gouvernement, selon les modalités fixées par celui-ci.

    Sous la précédente législature, ces modalités ont été définies et la mise en œuvre effective du processus a été opérée dès 2004.

    Cette collecte épidémiologique a notamment pour objectif d'obtenir une photographie d'entrée des demandeurs qui s'adressent aux services de santé mentale.

    L'outil de codification utilisé pour désigner les pathologies dont se plaignent et dont souffrent les demandeurs est l'ICD 10. Parmi les codes, figure le code F63.0 « Troubles des habitudes et des impulsions - Jeu pathologique ».

    Dès lors, à l'avenir, le Gouvernement wallon disposera d'éléments pertinents à propos de ce trouble, ce qui n'est pas le cas pour l'instant.

    Par ailleurs, mes services ne sont pas associés à l'étude à laquelle vous faites référence et qui rassemble l'État fédéral et les Communautés flamande et germanophone.