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Le projet de liaison autoroutier A28

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 43 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 05/10/2016
    • de ARENS Josy
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Durant cet été, on apprenait que des piliers situés sur la berne centrale de l’E25 à hauteur d’Hodelange allaient prochainement être rasées. Ces piliers sont la trace du projet de liaison autoroutier dite A28 destiné à relié l’E25/E411 au contournement de Longwy et à l’A30 en France. Ce projet vieux de plus de 40 ans demeure toujours, à ce jour, dans les cartons de l’administration.

    Pourtant vu l’importance de la circulation sur les voiries existantes, notamment l’E25 et la N81, la création de ce chaînon manquant, d’ailleurs repris dans la liste de la Sofico, serait bien accueilli tant par les automobilistes que par nos voisins grand-ducaux.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce projet. Est-il totalement abandonné  ?

    Dispose-t-il d’une estimation du coût de la création de cette voirie  ?

    Des contacts sont-ils pris avec les autorités françaises afin d’envisager sa réalisation et solliciter un financement européen  ?

  • Réponse du 26/10/2016
    • de PREVOT Maxime

    La liaison A28 dans le sud de la province du Luxembourg est reprise dans la carte des réseaux transeuropéens de transport à titre de chaînon manquant. Cette liaison s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large que le contexte local tel que repris dans la question, dans la mesure où elle a été intégrée pour assurer le délestage de trafic périphérique des villes de Luxembourg et de Longwy.

    Le contexte international plaide pour la mutualisation des coûts, si pareil projet devait se concrétiser, entre la Wallonie, le Grand-Duché de Luxembourg et la France.

    Jusqu’à présent, il n’y a pas encore eu d’accord sur ce sujet. En outre, les financements européens que mentionne l'honorable membre ne constitueraient pas des subsides, mais uniquement des prêts que les budgets wallons, luxembourgeois et français devraient supporter, si un accord tripartite peut être trouvé.

    La N81 dispose toujours d’une capacité pour drainer non seulement le trafic local, mais également le trafic de transit qui voudrait éviter les engorgements constatés aux heures de pointe sur les axes autoroutiers actuels, même s’il est vrai qu’à certains moments, on s’approche de la limite de capacité de cette voirie.

    À ce stade, au vu des très nombreuses autres priorités en matière routière, il n’est pas requis de poursuivre une démarche dans le cadre de ce dossier, pour lequel nous ne disposons d’aucune estimation actualisée précise.

    Concernant les piliers situés en berme centrale de l’E25 à Hondelange, les services techniques du Service public de Wallonie indiquent que leur construction date des années 80 et, que leur état de dégradation est tel qu’il était effectivement préférable de les démolir, non seulement pour une question d’image, mais aussi pour des raisons de stabilité, les piliers n’étant plus capables, au vu de leur état, de supporter un nouvel ouvrage. Cela ne signifie toutefois pas l’abandon définitif du projet de l’A28.