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La ligne 3 du métro de Charleroi

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 53 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 05/10/2016
    • de GAHOUCHI Latifa
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La presse faisait état récemment du grand succès de la ligne M3 vers Gosselies. Le président du TEC de Charleroi évoque plus d'un million de passagers. Cependant, il y a toujours un « mais », la ligne est victime de son succès, puisqu'aux heures de pointe, elle ne permet pas d'accueillir tous les usagers, les rames étant surpeuplées.

    Le TEC Charleroi pointe le manque de motrice pour augmenter la capacité d'accueil et passer donc d'une rame toutes les 7,5 minutes plutôt que toutes les 10 minutes. M. Monseux pointe par ailleurs le fait que l'on se base uniquement sur les scans de carte Mobib pour établir ces chiffres ; ce qui ferait que nous sommes en dessous des chiffres réels de fréquentation.

    Les motrices devraient être modernisées, leur état le nécessite depuis longtemps. Elles ne peuvent toutes rouler, d'ailleurs. Le TEC Charleroi s'attèle à revoir le câblage électrique attaqué par la corrosion, les cabines de conduites et les systèmes d'ouverture de portes qui doivent encore plus être adaptés aux personnes à mobilité réduite. C'est donc déjà une première réponse à l'afflux massif d'usagers de la ligne M3.

    Est-il envisageable d'accorder des moyens supplémentaires au TEC Charleroi pour augmenter la cadence aux heures de pointe ? Il y a déjà une rame en plus le matin, mais cela ne suffit toujours pas. Pour la ligne M4, il y a doublement de la capacité à ce moment-là. Peut-on envisager une adéquation de l'offre à la demande des usagers ? Par ailleurs, Monsieur le Ministre peut-il détailler l'évolution de la fréquentation du métro de Charleroi depuis la mise en service des nouvelles lignes ?
  • Réponse du 21/10/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    La subvention d’exploitation reçue par le TEC Charleroi couvre à la fois l’exploitation de son réseau bus et de son réseau métro.
    Avec les moyens  dont il dispose, le TEC Charleroi a terminé l’année 2015 en équilibre financier et il est fort probable qu’il en sera de même en 2016.

    Actuellement, la société connaît effectivement une hausse du nombre de « voyages » sur la ligne M3. Il est utile de rappeler ici qu’il s’agit bien de « voyages » effectués, ce qui n’est pas synonyme de « voyageurs ».

    L’interview du Président du TEC Charleroi avait pour but de mettre en évidence que l’investissement consenti par la Région Wallonne pour permettre la réalisation de l’antenne de Gosselies portait ses fruits.

    À l’heure actuelle, il n’existe pas véritablement de surcharge, même en heure de pointe. Il n’y a donc pas de nécessité d’augmenter le cadencement des véhicules.
    Une stabilité s’observe sur les lignes en termes de fréquentation du métro de Charleroi lors des 5 premiers mois de cette année. Une diminution est à constater à partir du mois de juin et perdure pendant toute la période des congés scolaires.

    Au niveau des véhicules, un budget de 12,6 millions d’euros a été dégagé pour procéder à une rénovation de l’ensemble des motrices du TEC Charleroi. Elle permettra une meilleure fiabilité technique des véhicules et une accessibilité plus aisée pour les personnes à mobilité réduite. Le premier tram « rénové » devrait être mis en exploitation fin 2017/début 2018.