/

Les chantiers autoroutiers

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 54 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 10/10/2016
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le 15 août signifie pour les automobilistes le retour progressif des embouteillages quotidiens.

    Et ce n’est pas moins de 12 gros chantiers réalisés par la SOFICO qui provoquent d’importants embarras de circulation depuis la fin des vacances scolaires. Et il y a encore d’autres chantiers au niveau cette fois du SPW.

    Seuls deux sont nouveaux parmi ces douze gros chantiers. Il s’agit de la réhabilitation et de la sécurisation sur l’autoroute E25/A25, entre Cheratte et la frontière avec les Pays-Bas. Les autres sont déjà en cours et pour certains depuis déjà très (trop) longtemps.

    Parmi ces chantiers en cours depuis belle lurette, il y a le pont d’Herstal. Ce chantier provoque des ralentissements, voire des embouteillages dans les deux sens. On y perd des heures chaque jour. Je comprends qu’un chantier cause des embarras, mais pas pendant des mois.

    Depuis que le chantier a débuté, est-on toujours dans le timing prévu ou risque-t-on de dépasser le nombre de jours de travail prévu ?

    Pour quel moment la fin des travaux est-elle programmée ?

    N’y a-t-il pas moyen de faire plus vite ?

    Y a-t-il des raisons techniques qui justifient la durée du chantier ?
  • Réponse du 28/10/2016
    • de PREVOT Maxime

    Tout d’abord, un chantier comme celui des viaducs de Herstal Ceratte sur l’E40 ne peut pas se faire sans occasionner des désagréments aux usagers de la route. Surtout que dans ce cas, en cumulant les deux sens de circulation, plus de 100.000 véhicules circulent en moyenne, chaque jour, sur ces viaducs, ce qui en fait le tronçon le plus fréquenté de Wallonie.

    Et comme annoncé par la SOFICO à la presse dernièrement, ce chantier accusera un léger retard (3 à 5 mois, en fonction de l’hiver).
    Ce retard est lié à des renforcements importants de structure non détectés et donc non prévus lors de la préparation du dossier. Suite à cela, la fin des travaux est reportée à la fin de cet hiver.

    Hormis ce retard maitrisé, le chantier aurait pu être réalisé plus vite, mais uniquement en réduisant davantage le nombre de bandes de circulation sur ce tronçon. Ce qui aurait permis d’augmenter la zone de chantier au détriment de la zone circulable des tabliers de pont.
    Toutefois, cette solution a été immédiatement écartée au vu des embarras de circulation qu’elle aurait engendrés (nettement supérieurs à ce qui est actuellement constaté).

    Pour finir, en ce qui concerne les raisons techniques qui justifient le délai du chantier, je rappelle que ces travaux sont très importants et compliqués. En  effet, il s’agit de réhabiliter complètement 3 ouvrages d’art ainsi que de construire et liaisonner aux existants un nouvel ouvrage d’art, et ce en maintenant la circulation à 2x3 bandes pendant pratiquement toute la durée des travaux.
    Il est évident que la réhabilitation d’un ouvrage d’art est plus contraignante que celle d’une voirie.